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Valréas 12 juin 1944 - 53 fusillés

Une exception à Valréas ? Le doute nous est permis !

16 Octobre 2021, 16:20pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Image Musée de la Résistance en ligne

Image Musée de la Résistance en ligne

 

 Un témoin essentiel de cette tuerie aurait pu être entendu, Jeanine TALMON, infirmière en chef de la Croix-Rouge Française, présente devant le mur, actuellement mur des fusillés, qui avait entamé une discussion avec un officier allemand.

 Occupation de Valréas par la Résistance décidée, mais loin d'être efficace, si ce n'est de l'inconscience d'un certain haut commandement, sachant que les « troupes de résistants » non loin d'être des centaines d'hommes, mais quelques vétérans de la première guerre mondiale, des résistants venant d'autres lieux « appuyés » par des jeunes réfractaires au S.T.O.

Malgré, l'avertissement d'un autre officier, le Commandant Joseph ALAZARD, alias « Don José » : « ... le 11 juin au soir, il renseignait lui-même, devant plusieurs témoins à un poste avancé, et sous le feu de l'aviation allemande qui devait se produire le lendemain. Il conseillait une manœuvre en retraite vers le maquis, quitte à faire par la suite un retour offensif... », le repli n'a pas été donné assez vite pour éviter toute confrontation avec l'ennemi.

Un des barrages ne le recevant pas (?), nous en connaissons la suite, comme nous connaissons l'arrestation d'autres résistants en repli ainsi que des otages civils.

Puis cette inconscience d'un « officier » Capitaine par la suite lors de divers combats, André Roger CHAIFFRE, envoyé par le Parti Communiste Français de Marseille pour prendre le commandement des F.T.P.F. Même si sa venue par les FTPF de Valréas est contestée, il a bien était dans l’Etat-Major du Capitaine ALAIN…. Et devint par la suite l'officier en second du Colonel LEGRAND au commandement de la Drôme.

De cette occupation éphémère, du 8 au 12 juin 1944, deux avions de reconnaissance allemands survolés la région, fallait-il comprendre que les troupes allemandes en retrait étaient prêtes à intervenir au moindre accrochage. Sans repli, comme il avait été décidé, les risques étaient majeurs.

André CHAIFFRE, alias « Roger », se trouvant sur un barrage n'a trouvé de mieux lors du passage des avions, de prendre un fusil mitrailleur et de leur tirer dessus. Fort heureusement sans les atteindre, contrairement aux déclarations du capitaine Alain dans un de ses témoignages (le grossissement des actes étant dans chaque engagement militaire bien connu).

Mais cet acte, aurait déclenché le mécontentement de certains officiers allemands décidant de prendre en otage la ville de Valréas.

 Aujourd'hui, cet acte de résistance peut être perçu comme irréfléchi !

 Puis vint la Libération, scènes de liesses populaires à l'arrivée des forces américaines, des défilés de résistants paradant dans les rues des villes et villages libérés, cérémonies patriotiques puis cette vulgaire tonte des « collaboratrices » devant un « Tribunal civil » d'un Comité de Libération, actes contestés en haut lieu de la Résistance.

 Une autre histoire de cette journée du 12 juin 1944 à Valréas ?

Sérieusement non, mais une toute autre approche de l'auteur, qui plus est 75 ans après découvre d'autres documents et même d'autres témoignages qui auraient pu être inscrits dans le livre du « 12 juin 1944 – 53 fusillés à Valréas » dont 5 éditions ont été publiées depuis 1981 à 2001, augmentées de témoignages.

 

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