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Valréas 12 juin 1944 - 53 fusillés

Programme de la journée du 12 juin 1945

25 Février 2020, 14:11pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Première commémoration le 12 juin 1945 - Devant le Monuments aux morts des guerres de 14/18 et 39/45

Première commémoration le 12 juin 1945 - Devant le Monuments aux morts des guerres de 14/18 et 39/45

9 heures 30 : Culte du Temple Protestant - Messe de requiem

 

10heures 30 : rassemblement place de l'Hôtel de Ville – Départ 11h00

 

Devant la plaque rue Pasteur : 1 minute de silence – sonnerie aux morts – Marseillaise

 

Cimetière : Minute de silence – Dépôt d'une gerbe de fleurs sur chaque tombe – Marseillaise

 

Itinéraire retour : Chemin du cimetière – Cours du Berteuil – Cours Victor Hugo – Cours de la Recluse

 

Monuments aux Martyrs du 12 juin 1944 : Minute de silence – appel des martyrs – sonnerie aux morts – Marseillaise

 

Monuments des morts guerre 14/18 et 39/45 – Minute de silence – Marseillaise

 

Dislocation du cortège.

 

Ordre du Cortège :

 

1° - Les porteurs de gerbes

2° - Élèves des écoles portant les fleurs

3° - Le drapeau national encadré de militaires

4° - Les rescapés du 12 juin 1944 et les blessés

5° - Les familles des victimes

6° - Le Conseil Municipal

7° - Le Comité de Libération Nationale

8° - Les prisonniers et les déportés

9° - Les fonctionnaires et le Clergé

10° - Les enfants des écoles

11° - Les pompiers

12° - La foule

 

Archives : Association des Familles de Fusillés - Valréas (F.F.D.I.R.P.)

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12 juin 1944 - Valréas-L'ordre de repli et ses conséquences

8 Février 2020, 16:47pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Ebauche de la couverture

Ebauche de la couverture

A paraître !

Avant-propos

On ne refera pas l'histoire si ce n'ait de la consolider avec des documents et témoignages qui n'auraient pu être mis à notre connaissance. Le temps passe, mais la mémoire vive soit-elle, laisse parfois des oublis, dont ces derniers voient le jour après des années de recherches afin de mieux comprendre cette période tragique ancrée dans la mémoire des Valréassiens.

Le 12 juin 1944, 53 hommes étaient victimes de la barbarie nazie, la population rassemblée sur la place de la Mairie échappée grâce à l’intervention de Jules Niel, maire de cette commune auprès des autorités militaires allemandes, d'un nouvel Oradour-sur-Glane !

Bien des livres et encore plus de 75 ans après apportent de nouveaux documents, récits et témoignages. Par ces diverses lectures, on ne peut qu'essayer de justifier le déroulement de ce mouvement de résistance parti bien souvent d'un regroupement de quelques personnes de toutes religions et obédiences politiques.

Ce qui nous interpelle aujourd'hui et ce depuis les événements du 12 juin 1944, c'est ce fameux ordre de repli qui n'aurait pas été transmis à un groupe de résistants , victimes par la suite de son arrestation par les forces d'occupation allemandes et tués pour certains lors du combat face à un ennemi plus aguerri au combat et d'autres fusillés devant le mur situé route d'Orange. 

Art.1er - Mur inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques dit « Mur des Fusillés »

Ce livre n'a qu'un seul but, c'est de poursuivre bien des interrogations restées sans réponse à ce jour.

 

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Entrer en Résistance

3 Février 2020, 17:14pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Entrer en Résistance

La guerre n'était pas le métier des jeunes volontaires qui s'engageaient dans un camp en 1943 et n'avaient aucune expérience des armes, ce qui rendait leur formation complexe, quelques fusils et une poignée de munitions. 

C'est seulement à partir d'août 43, des parachutages anglais livrèrent les premières mitraillettes Stenn et des pistolets à barillets gros calibre, des explosifs et des grenades. A partir de décembre, ils reçurent des fusils anglais, des fusils mitrailleurs , des mortiers légers anglais. Mais bien des maquisards n'eurent de telles armes entre les mains. A Valréas, fusils, stenns (Mitrailles Anglaises), deux fusils mitrailleurs et quelques grenades ainsi que des fusils de chasse étaient loin d'un arsenal de combat contre l'ennemi qui se présentait aux portes de la ville.

Il est évident que tous ces jeunes réfractaires au S.T.O., qui fuyaient le travail obligatoire en Allemagne ne se doutaient pas des conditions auxquelles ils devraient se soumettre en rejoignant le maquis. Une discipline devait s'instaurer, loin d'un camp de scoutisme si au départ on pouvait par les moyens mis en œuvre le comparer tel. On se devait mettre en place au plus vite un règlement et surtout pour la suite compter sur ce regroupement pour engager le combat contre l'envahisseur. Bien de ces jeunes n'avaient suivi une incorporation militaire, pour cause depuis 1940, il n'y avait plus de service militaire.  Les anciens militaires de la Première Guerre mondiale étaient dans ce contexte les bienvenus pour un encadrement militaire. Il est décidé que les maquis ne devront pas dépasser les 30 hommes et n'accepter que des homes se pliants à une discipline militaire.

Bien d'autres réfractaires au S.T.O. seront réfugiés dans des fermes et aideront leurs propriétaires aux différents travaux. Voir Constant Edouard, qui par la suite sera présent au barrage de la route de Baume à Valréas et fera parti des fusillés du 12 juin 1944.

A Valréas et dans sa région, l'activité résistance se développe à partir de 1943. Dès le mois de décembre 1942, en effet, un premier groupe d'une dizaine de patriotes venus des cantons de Valréas, Nyons et Saint-Paul-Trois-Châteaux se réunit autour du Pasteur Bonifa.

Ancien combattant de la guerre 14-18, le Pasteur Bonifa est le maître à penser de ces hommes qui tiennent leur premières réunions chez le Pasteur B. Seignol, à Valréas, et qui se fixent pour première tâche d'aider des juifs pourchassés. Ce premier contact avait pour but de mettre au point une cation effective et organisée de Résistance, en dehors des partis politiques. Ansi naquit l'Organisation du Haut-Comtat avec à sa tête, Amédée Tena.

Un maquis de réfractaires au S.T.O., est organisé au pied de la montagne de La Lance, à la ferme Julliens. Dès le 5 mars 1943, une cinquantaine de jeunes réfractaires y a trouvé refuge.De difficiles problèmes se posent pour ravitailler ces maquis en nourriture, vêtements et armes.

L'A.S. bénéficia bientôt de parachutages (le premier au début de septembre 1943) qui permirent d'améliorer considérablement le fonctionnement des maquis. De leur côté, les Francs-Tireurs-Partisans – Français (F.T.P.F.), très actifs dans la région, avaient créé, eux aussi, un maquis à La Lance, à la ferme Buffet, transformée en bergerie. En avril 1943, à la demande du chef de secteur Tena, ils mettent en commun leurs possibilités. Les moyens de ravitaillement de l'A.S. sont complétés grâce à l'organisation des F.T.P.F. Qui eux, n'ont pas bénéficié de parachutage, ne disposent que de trop rares armes et de trop peu d'argent. A suivre

 

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