L'association créée le 20 novembre 1971 sous la présidence d'Henri Guillard, pour donner suite à la dissolution du Comité du Monument aux Morts créé le 19 décembre 1946, présidée par le docteur Émile Quet, n'a pas failli pendant des années à son engagement à s'interposer, à proposer et à s'indigner s'il le fallait pour défendre les valeurs de ce Mur où 53 personnes ont trouvé affreusement la mort.
Ce blog a pour objet de perdurer les événements de la tragédie du 12 juin 1944 à Valréas Vaucluse, où 53 personnes dont 27 résistants et 26 otages ont été fusillés. Mis en ligne par l'association cantonale des familles de fusillés, déportés, internés, résistants, patriotes et amis (AFFDIRPA) affiliée à l'association nationale des familles de fusillés (ANFFMRFA) - Tous les articles peuvent être "copié/collé", sans oublier de mettre la source. Merci
Albin Vilhet, né à Nyons le 11 octobre 1896, grandit au sein d’une famille de petits exploitants agricoles de son pays natal et, très tôt, prend l’habitude de noter chaque jour, sur des cahiers d'écolier, les événements quotidiens dans lesquels il est impliqué.
« 13 août 1944 : … un avion allemand bombarde Sainte-Jalle.
18 août : … des avions bombardent les routes. Une voiture est touchée au pont de Sauve, Croiset [Croizet] est tué, Pommard [Pomard], Léry [Lévy] et Luizette [Luisetti] sont blessés.
22 août : […] La ferme Mathieu est bombardée pendant qu’Henri mariait sa fille. Deux obus traversent la maison et incendient le bois et la paille derrière la maison. Cinq FTP tués.
23 août : Nyons est évacuée par la population. […] à 10 heures du soir, Nyons est bombardée. […] les Américains arrivent à Nyons ; ils sont les bienvenus et rassurent la population. Ils prennent position sur les diverses routes.
Ce même jour, Lucien Latil, domestique de chez Girard, voulut constater les dégâts causés la veille chez son patron et récupérer le bétail qui avait été mis en liberté à l’approche des Allemands. Mais ces derniers n’étaient pas tous partis ; ils le firent prisonnier, on ne l’a jamais revu. Toujours le 23 août, à 22 heures (voir ci-dessus), une pièce à longue portée, bombarda Nyons sans causer de dégâts. 25 août : les Américains quittent Nyons par peur d’être encerclés. Panique générale, Fabre, Augis, Fernand, Seigle, Boudon et moi-même restons seuls [ainsi que le sous-préfet et le curé Corréard]. À 13 heures 30, Nyons est bombardée par une pièce de 240 [la même sans doute que la veille]. Il y a 3 morts : Melle Lombard, Mme Gobert et un jeune réfugié de Toulon… [Un obus étant tombé près du patronage, des éclats y mettent le feu. Avec l’aide du curé, Seigle et moi, nous parvenons à l’éteindre.]
[Le 26, les troupes américaines reviennent… Des bombes tombent à proximité de Mirabel sans faire de dégât. Un soldat américain est tué au Pont du Jardin.]
27 août : mise en bière d’un soldat américain au Pont du Jardin. La veille, une voiture du maquis se rendant à Valréas, est attaquée au pont de Novezan (…). [Elle est mitraillée par les Allemands ; Rambeau, dit Vladimir, est grièvement blessé ; Ivaldi, dit « Crabe », est tué. (…) Le mort est jeté dans le ravin et les Allemands font sauter le pont sur lui (…). Le lendemain nous allons relever les morts (…).]
Auteurs : Claude Seyve et Michel Seyve Sources : Albin Vilhet, Mes Mémoires, manuscrit sur cahier d’écolier ; La Résistance dans le Nyonsais, Albin Vilhet, Préface de Roger Pierre,
Tribute to 642 Civils killed by Waffen SS Director : Pascal Lemoine http://www.pascallemoineprojet.com Composer : Jean Christophe Rat-Patron http://www.soundcloud.com/jeacerp Oradour-sur-Glane ...
Les recherches dans les archives d'un ancien Résistant de Buis-les-Baronnies (Drôme), officier du Maquis Ventoux, de notre association des CVR de Vaucluse viennent de nous permettre de faire l'émouvante découverte de deux exemplaires originaux dactilographiés du chant du Maquis Ventoux. Le premier texte intitulé "Chant du Maquis Ventoux" est composé de 3 couplets avec un refrain unique, son auteur et l'air de musique associé ne sont pas précisés. Par contre, le second texte intitulé "Chant du Maquis" est attribué à Raymond LEGAL,...[Lire la suite]
A l'heure où nous nous apercevons que bien des faits de guerre se voient d'être revus ou manipulés par des personnes se devant de donner un autre aperçu des actions menées, mais aussi de certa...
A l’heure où nous nous apercevons que bien des faits de guerre se voient d’être revus ou manipulés par des personnes se devant de donner un autre aperçu des actions menées, mais aussi de certains personnages se donnant une importance, alors qu’il n’en est rien au vu qu’ils ne peuvent apporter une preuve de leurs engagements quelconques dans leurs écrits ou leur parole, nous nous devons de rester vigilants et surtout ne pas hésiter pour la mémoire de nos chers disparus de dénoncer de tels agissements.
Toujours dans les recherches de cette période dramatique, loin d’être en « sommeil » , nous découvrons un nouveau document concernant la « libération » de Valréas , le 10 juin 1944 et je suis étonné de prendre note dans cette archive datant ( ?) , d’un résumé du 1er bataillon du 1er Régiment F.T.P.F. Drôme
Dates 10 juin 1944
Nature de l’opération Libération
Effectifs engagés 50
Lieu d’exécution de l’opération Valréas (Vaucluse)
Résultats obtenus nombreuses pertes
Pertes 2 tués 1 blessé
Observations (Allemands)
Malgré les 5 éditions de l’ouvrage du 12 Juin 1944 – 53 fusillés à Valréas – Récits et Témoignages, ainsi que mes divers contacts avec les rescapés, que ce soit Joseph Coutton ou Emile Bouchet, de mes diverses lectures d’ouvrages relatant les faits du 12 juin 1944 à Valréas, je n’ai eu connaissance de cette journée du 10 juin 1944 .
Le 19 août 1945, Charles Borello élu maire après la démission de Jules Niel, décide de faire arranger entièrement le lieu de supplice des otages du 12 juin 1944, c’est-à-dire qu’il soit respecté par tous, par un trottoir avec 2 plaques commémoratives ainsi que de donner suite au projet d’une concession à perpétuité soit réservée aux victimes de la barbarie allemande. Les familles réunies en mairie approuvent le principe : la réunion des corps de nos martyrs dans un même carré au cimetière qui permettra de pérenniser leur sacrifice dans le souvenir de la population. Du reste, depuis la Libération, les deux Conseils successifs qui l’ont précédé ont eu la même pensée. C’est donc un point de vue unanime qui rallie toute la population.
Le 11 novembre 1948, des familles de Fusillés ayant sollicité une concession trentenaire pour qu’y soit inhumé le corps de leur victime, il serait nécessaire, par délibération de février 1947, approuvée le même mois, faisant droit à une concession perpétuelle gratuite, de prévoir le remboursement aux familles des sommes payées à tort en 1944 .
Par décision du 11 novembre 1948, M. le ministre des Forces Armées avait cité à l’ordre de la Brigade, avec attribution de la Croix de Guerre avec Etoile de bronze la commune de Valréas :
Citation : « Ville martyre qui a subi avec courage des représailles sanglantes, Centre important de la Résistance, sa population s’est généreusement dépensée sans faiblir malgré 52 otages fusillés. Sa combativité est le sûr garant de son attachement à la Patrie à la Liberté. Causant des pertes à l’ennemi, capturant du matériel, sa petite troupe mobilisé procède à sa propre libération, poursuivant l’ennemi en déroute. »
Le Conseil municipal n’avait pas cru devoir accepter le texte de cette citation et avait chargé le Maire de rédiger un rapport qui fut adressé le 8 mars 1949 à M ; Le Préfet de Vaucluse et au Général commandant la IXème Région Militaire de Marseille. Aux termes de ce rapport, le Conseil municipal de Valréas, qui persiste à revendiquer cette décoration, mais qui entend laisser la prospérité le témoignage d’un évènement historique non déformé, demande que la citation ainsi qu’il suit :
« Ville martyre qui a subi avec courage des représailles sanglantes. Centre important de la Résistance, sa population s’est généreusement dépensée sans faiblir malgré les 53 otages fusillés. La combativité de ses habitants, son courage et son sacrifice sont le sûr garant de son attachement à la Patrie et à la Liberté. »
A la suite de ce rapport, le colonel CUSENIER, commandant le subdivision militaire de Marseille, s’est rendu à la mairie de Valréas, le 5 septembre 1949. Il a été reçu par le Maire et ses adjoints. A la suite de sa visite, il a élaboré un projet de citation conçu comme suit :
« Ville martyre qui a subi avec courage des représailles sanglantes. Centre important de la Résistance, sa population s’est généreusement dépensée et 27 de ses fils prisonniers au combat ont été fusillés avec 26 otages civils. La lutte inégale menée contre l’envahisseur est le sûr garant de l’attachement de cette cité à la Patrie et à la Liberté.
« Causant des pertes à l’ennemi, le harcelant sans cesse, capturant du matériel, sa troupe participe aux combats de la Libération et poursuit l’ennemi en déroute. »
Le Maire invite le Conseil à se prononcer sur cette nouvelle proposition de citation. Le Conseil, vu ce qui est exposé plus haut, délibère de refuser cette nouvelle proposition de citation, comme il a refusé la première citation comme étant contraire à ce qui s’est passé effectivement pour la libération de Valréas. Il maintient le texte de citation proposée le 8 mars 1949. Toutefois si l’Administration supérieure estime que le Conseil municipal n’est pas qualifié pour apprécier à leur juste valeur des faits de guerre, le Conseil demande pour la ville de Valréas pour le martyrologue de 53 de ses enfants fusillés le 12 juin 1944 par des troupes d’occupation, une décoration qui soit à la grandeur de leur sacrifice.
Valréas ne reçut pas cette décoration. (1)
Voilà l’importance du devoir de mémoire, sans que celle-ci soit détournée de son contexte historique. Dans ce texte ci-dessus, nous pouvons comprendre le refus du Maire et de son Conseil des deux propositions de citation pour la ville de Valréas, au vu de : Causant des pertes à l’ennemi, capturant du matériel, sa petite troupe mobilisé procède à sa propre libération, poursuivant l’ennemi en déroute. »
Si tel est le cas cité dans cette phrase, la ville de Valréas aurait subi malheureusement une réaction encore plus violentes et plus sanglantes de la part de l’ennemi. Comment accepter l’inacceptable ?
Une citation à l’ordre est une récompense militaire française donnée pour mettre en valeur un acte remarquable, généralement pour le courage ou l'énergie dont a fait preuve le récompensé au combat.
Une citation qui sort du fond d’un tiroir en 1993 ( ?) Thierry Mariani maire de Valréas de 1989 à 2005 – Par cette initiative, il va à l’encontre de l’ancien maire Charles Borello , père de Charles Borello, fusillé le 12 juin 1944, et des familles de fusillés.
Ce n’est que depuis 1993 qu’il est exposé dans la galerie d’honneur de la mairie, il est vrai dans sa version du 11 novembre 1948.
Ors à Valréas, ce 12 juin 1944, de l’occupation éphémère, il n’y eut de combat intensif, si ce n’est que le groupe d’Emile BOUCHET et Lucien GENOT , fut encerclé et fait prisonnier où Raymond CARRIERE fut tué et Lucien GENOT blessé. (voir livre du 12 juin 1944 – 53 fusillés) après un court combat.
Témoignage des rescapés de la fusillade, Emile Bouchet et Joseph Coutton : Au moment où nous allons traverser la route d’Orange, nous tombons sur une colonne allemande (des chars, des véhicules à chenilles, des camions), qui se dirige vers Valréas. Nous décidons de traverser la route avec détermination afin de surprendre les Allemands par cette rapide traversée. Ils nous tirent dessus avec des armes automatiques. Nous pouvons nous replier vers le quartier des Sablières où d’autres salves nous obligent à nous arrêter et où nous ouvrons nous-mêmes le feu. Il nous semble évident que nous sommes pris en tenaille. Lucien Génot s’éloigne en reconnaissance. Les tirs se rapprochent et se font plus précis. Raymond Carrière qui protège le flanc droit de notre position, est touché mortellement. Notre mitrailleuse s’enraye ; avec Raoul Barthélémy, le tireur, nous essayons d’y remédier. A cet instant les Allemands nous encerclent, ils étaient plus près que nous l’avions supposé. Toute résistance est désormais impossible.
En conclusion, malgré notre dévouement à perdurer la mémoire de nos martyrs, d’autres et encore aujourd’hui détournent le contexte.
A la fin de l’année 1940, le général Huntziger, ministre de la guerre à Vichy, confie au colonel Groussard, chef des troupes de protection du maréchal Pétain, une mission au nom de code «Gilbert». Il s’agit de se rendre secrètement à Londres, d’y rencontrer le général De Gaulle afin de trouver un modus vivendi pour coordonner tous les efforts visant à bouter les Allemands hors de France. De Gaulle lui oppose une fin de non-recevoir.
Lors de l’invasion de la zone sud par la Wehrmacht et les troupes italiennes en novembre 1942, Groussard gagne Genève. Antigaulliste depuis sa mission à Londres, il veut contribuer à libérer son pays sans être en rapport avec le général. Il y rencontre le vice-consul britannique Victor Farrell: ce dernier lui promet une aide financière. Le lieutenant français André Devigny, futur général, le rejoint.
Ces deux officiers ne sont pas formés pour le renseignement. Un Suisse, le capitaine Pierre Clément, sera leur conseiller technique. A eux trois, et grâce aux nombreuses relations militaires du colonel Groussard, ils peuvent jeter rapidement sur la France, mais aussi sur l’Allemagne et l’Italie, le filet des réseaux Gilbert, ainsi dénommés en souvenir de la mission avortée du colonel Groussard à Londres.
Par ce réseau dont il faisait partie, Joseph Eugène ALAZARD alias « don JOSÉ » , a pu prévenir la résistance lors des évènements du 12 juin 1944, malgré son intervention, les ordres n'étant pas arrivés de leurs chefs ou non exécutés par les responsables du groupe qui fut arrêté et par la suite exécuté - Nous "comprenons" les raisons de ce rapport qui accuse sans raison les services secrets anglais dans cette affaire, certainement voulant se déculpabiliser au vu de la situation dramatique dont ils en auraient une part de responsabilité (?)
Je soussigné, Monsieur SEIGNOL Paul, connu du Haut Commandement Inter-allié sous le nom de FRANCK, certifie que le Commandant Aviateur ALAZARD Joseph Eugène, alias don JOSÉ, a été un résistant depuis le 1er janvier 1943 jusqu'à la libération du Territoire.
1°/ - En collaboration étroite avec MM. GRAS Marius, CLARICE, le Dr. QUET, GUIBAL, il a été le fondateur de la résistance de VALRÉAS (Vaucluse). A ce titre, il a contribué à la mise sur pied de l'action dans la région, a établi un plan de destruction des axes routiers et une doctrine d'action de la guerre dans le maquis. A ce moment là, don JOSÉ est entré dans le réseau du Colonel ROGER, collaborateur d'Alfred des F.F.C.
2°/ - En mai 1943, je lui ai donné l'ordre d'accepter d'entrer au secrétariat général de l'Aviation, Cabinet du Ministre, afin qu'il puisse nous renseigner. Il a exécuté cet ordre et a consenti à endosser l'étiquette de « Vichyssiste » pour servir encore et toujours la Résistance, sur l'ordre du Général VERNON et du Colonel LAURENT, Chef du 2° bureau actuellement à PARIS, Ministre de la Guerre, ainsi que du Commandant DESCOURS, Gouverneur Militaire de LYON. A ce titre il a renseigné, soit lui-même, soit pars des agents de liaison (Mrs BAZINI de MONTSEGUR (Drôme) OVED de BUIS LES BARONNIES, Françoise TENA de MONTSEGUR etc...) sur les agissements allemands et des fonctionnaires de VICHY. Il a réussi en particulier, à fournir la liste complète et nominative des chefs miliciens départementaux et régionaux ainsi que leurs adresses, liste que la B.B.C. A diffusée dans ses émissions de l'hiver 1943 – 1944.
3°/ - En novembre 1943, don JOSÉ a ajouté aux renseignements, qu'il fournissait, des renseignements strictement aéronautiques qu'il passait sous le n° 51 à un service spécialisé de LYON.
4°/ - Dénoncé fin Mai 1944 comme collaborateur au plénipotentiaire allemand de la Luftwaffe à Vichy par le Ministre de l'Air Général MONNIOT (voir documents) il n'a du que son salut qu'à la fuite. A ce moment le C.N.R. informé par le professeur SCHMITT de ce changement de situation, don JOSE est nommé par la délégation du C.N.R. À GENEVE et après accord d' ALGER, comme Chef Militaire du département de l'Ardèche. L'ordre a été transmis par SOULIER dit SUFFREN par message chiffré et quelques jours après confirmé à un des membres du C.N.R. Venu de PARIS à GENEVE.
Cet ordre n'est jamais parvenu à don JOSE. Mais il s'est immédiatement rendu utile lors de l'attaque de VALRÉAS, par les groupes Allemands de répression le 12 juin. En effet, le 11 juin au soir, il renseignait lui-même, devant plusieurs témoins à un poste avancé, et sous le feu de l'aviation allemande qui devait se produire le lendemain. Il conseillait une manœuvre en retraite vers le maquis, quitte à faire par la suite un retour offensif. Bloqué par les Allemands le 12 juin, il devait se cacher pendant 15 jours avant de revenir à VALREAS, reprendre la liaison avec le Comité de Résistance.
5°/ - Début Août, don JOSÉ assistait à la réunion plénière du comité de résistance de VALREAS à la Roche St Secret où était élaboré le plan de prise de possession du centre, dés la libération et donnait son avis sur les modalités d'exécution de ce plan.
Par la suite, il a participé avec les troupes américaines à la bataille dans le quadrilatère, BOLLENE - NYONS – DIEULEFIT - MONTELIMAR et la population est unanime à reconnaître que c'est à sa connaissance du pays et de la langue anglaise aussi bien qu'à son action que l'on doit d'abord la rapide fuite allemande dans la région.
Don JOSE était, en effet, le 25 août en liaison avec le Capitaine BRAUER, de l'observatoire d'artillerie de la division américaine d'attaque au nord de MONTBRISON/LEZ (Drôme) à 400 mètres des allemands qui tenaient le pont au JAS.
Je certifie, en conséquence, que le Commandant ALAZARD Joseph alias don JOSÉ est un véritable Résistant et qu'à ce titre il a droit à tous les égards, comme à tous les honneurs civils ou militaires. Le grade de Lieutenant - Colonel serait bien mérité.
D'ailleurs, le Comité de libération de VALREAS s'honore de le compter parmi ses membres et son nom a été homologué comme tel par le Comité départemental de la Drôme et celui du Vaucluse.
De plus, il a été désigné par l'arrondissement et le Comité départemental pour être juge à la Cour de justice du Vaucluse où il a siégé.
Il est regrettable que ses fonctions à MARSEILLE l'empêchent désormais de siéger parmi nous.
En foi de quoi nous avons signé la présente attestation.