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Valréas 12 juin 1944 - 53 fusillés

La traque des résistants : mais qui donc les a trahis ?

31 Août 2019, 10:22am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

La traque des résistants : mais qui donc les a trahis ?
La traque des résistants : mais qui donc les a trahis ?

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Si aujourd'hui, l'histoire du 12 juin 1944, m'était contée.

29 Août 2019, 13:44pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

5 éditions de 1981 à 2001 augmentées de témoignages - 3.000 exemplaires vendus

5 éditions de 1981 à 2001 augmentées de témoignages - 3.000 exemplaires vendus

Le massacre aurait-il pu être évité ?

 

Bien évidemment cela n'enlèverait loin de là, la disparition de nos 53 martyrs, 27 résistants et 26 otages fusillés. Cela n'enlèverait pas non plus les témoignages des rescapés et témoins de ce drame. Malgré tout, bien des « erreurs commises », par la suite reconnues ou pas, nous montre aujourd'hui, par les divers chercheurs, historiens au vu des archives qui s'ouvrent d'autres visions des faits.

Dans certains témoignages il est confondu l'appartenance des unités de l'armée allemande intervenant dans les divers secteurs.

Il est évident, que le témoin n'avait pas l'expérience de reconnaître tel ou tel uniforme surtout étranger. A Valréas, on parlait des SS , qui plus est par la suite et ce grâce aux échanges d'informations transmises par Karl Heidinger historien allemand à notre association, il nous a été possible de connaître la présence des diverses unités au vu d' archives allemandes.

 

Ces crimes, dont les acteurs de la 8ème Brandebourg étaient présents à Valréas, lors des séances du Tribunal Militaire de Marseille, n'ont à ce jour trouvé un responsable. Pourtant si on relate l'action de cette 8ème Compagnie Brandebourg dans le Vaucluse, bien des actes meurtriers, de barbaries, leur ont été attribués.

Une exception à Valréas ? Le doute nous est permis !

 

Un témoin essentiel de cette tuerie aurait pu être entendu, Jeanine TALMON, infirmière en chef de la Croix-Rouge Française, présente devant le mur, actuellement mur des fusillés, qui avait entamé une discussion avec un officier allemand.

 

Extrait du témoignage de Jeannine TALMON : … « Je suis revenue vers les Allemands et ai entrepris de discuter avec un grand lieutenant qui parlait assez bien le français. J'appris alors, ce que beaucoup de Valréassiens n'ont jamais su, les corps devaient être ramassés sur des camions amenés là exprès par les Allemands, menés en campagne et incinérés. Je ne peux vous dire toutes mes pensées, toutes mes angoisses.

J'ai entrepris alors une lutte d'adresse et de mensonges qui a duré près de deux heures. La chance m'a favorisée, car le lieutenant allemand était un frontalier voisin de Belfort (où j'habitais avant la guerre). Connaissant bien le régiment (188e d'artillerie) où mon mari était capitaine. »

 

Occupation de Valréas par la Résistance décidée, mais loin d'être efficace, si ce n'est de l'inconscience d'un certain haut commandement, sachant que les « troupes de résistants » non loin d'être des centaines d'hommes, mais quelques vétérans de la première guerre mondiale, des résistants venant d'autres lieux « appuyés » par des jeunes réfractaires au S.T.O.

Malgré, l'avertissement d'un autre officier, le Commandant Joseph ALAZARD, alias « Don José » : «... le 11 juin au soir, il renseignait lui-même, devant plusieurs témoins à un poste avancé, et sous le feu de l'aviation allemande qui devait se produire le lendemain. Il conseillait une manœuvre en retraite vers le maquis, quitte à faire par la suite un retour offensif. .. » , le repli n'a pas été donné assez vite pour éviter toute confrontation avec l'ennemi.

Un des barrages ne le recevant pas, nous en connaissons la suite, comme nous connaissons l'arrestation d'autres résistants en fuite ainsi que des otages civils.

Puis cette inconscience d'un « officier » Capitaine par la suite lors de divers combats, André Roger CHAIFFRE1, envoyé par le Parti Communiste Français de Marseille pour prendre le commandement des F.T.P.F. Même si sa venue par les FTPF de Valréas est contestée, il a bien était dans l’État Major du Capitaine ALAIN..... et devint par la suite l'officier en second du Colonel LEGRAND au commandement de la Drôme.

De cette occupation éphémère, du 8 au 12 juin 1944, deux avions de reconnaissance allemands survolés la région, fallait-il comprendre que les troupes allemandes en retrait étaient prêtes à intervenir au moindre accrochage. Sans repli, comme il avait été décidé, les risques étaient majeurs.

André CHAIFFRE, alias « Roger », se trouvant sur un barrage n'a trouvé de mieux lors du passage des avions, de prendre un fusil mitrailleur et de leur tirer dessus. Fort heureusement sans les atteindre, contrairement au déclaration du capitaine Alain dans un de ses témoignages (le grossissement des actes étant dans chaque engagement militaire bien connu).

Mais cet acte, aurait déclenché le mécontentement de certains officiers allemands décidant de prendre en otage la ville de Valréas.

 

Aujourd'hui, cet acte de résistance peut-être perçu comme irréfléchi !

 

Puis vint la Libération, scènes de liesses populaires à l'arrivée des forces américaines,

des défilés de résistants paradant dans les rues des villes et villages libérés, cérémonies patriotiques puis cette vulgaire tonte des « collaboratrices » devant un « Tribunal civil » d'un Comité de Libération, actes contestés en haut lieu de la Résistance.

 

Une autre histoire de cette journée du 12 juin 1944 à Valréas ?

Sérieusement non, mais une tout autre approche de l'auteur, qui plus est 75 ans après découvre d'autres documents et même d'autres témoignages qui auraient pu être inscrits dans le livre du « 12 juin 1944 – 53 fusillés à Valréas » dont 5 éditions ont été publiées depuis 1981 à 2001, augmentées de témoignages.


 


 

1CHAIFFRE André dit Roger né le 8 juillet 1909 à Rougement (H-Rhin) *

Grade commandant à titre fictif

Deux blessures par balles :

jambe gauche 23.11.1939

bras gauche 05.1944

 

Officier courageux, énergique et plein d'allant – résistant de toute première heure – Découvert par la Gestapo est arrêté en novembre 1942 alors qu'il se trouvait dans le département des Bouches-du-Rhône – est transféré à Toulouse d'où il s'évade en même temps que le général de Lattre de Tassigny et le colonel Saint-Sauveur (dit CONSTANS) – Le Cdt Chaiffre a été un organisateur de la résistance dans la Région d'Aix-en-Provence.

Le 22 -12-1943 est arrêté de nouveau et condamné, mais la prison où il se trouvait est attaquée par les patriotes. Il profite de cette occasion et s'évade avec 17 camarades.

En 1944 organise les maquis de la région de Valréas, prends part à toutes les actions dans le Sud Drôme où il se distingue au cours de l'attaque de Valréas.

En juin 1944, est nommé adjoint au chef départemental F.F.I.

 

* Erreur : né le 8 juillet 1909 à Rougemont-le-Château (Territoire de Belfort) / acte de mariage

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12 juin 1944 à Valréas, 73 ans plus tard une uchronie (1) historique !

26 Août 2019, 10:33am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

La fusillade de Valréas - Edition 1946

La fusillade de Valréas - Edition 1946

RAPPEL pour ceux qui ont la mèmoire courte ou ne veulent entendre qu'un seul son de cloche, surtout quand les derniers témoins directs ne sont plus !

Hier, du moins au lendemain des événements tragiques de Valréas, ils témoignaient. D'un témoignage sincère au vu d'une mémoire encore fiable, participants à cet événement dramatique ou 53 hommes furent fusillés, ils voulaient inscrire sur une page blanche leurs divers récits et ne pouvaient que se confier en souvenir de nos chers disparus.

 

 

Le livre du 12 juin 1944, dont la première édition a vu le jour en 1981 , relatait par ses écrits les journées sombres d'une occupation de résistance à Valréas.

« Au 6 juin 1944 les Alliés débarquèrent en Normandie. De Londres arriva l’ordre d’un soulèvement général en France. Deux jours après, un groupe de résistants entra dans Valréas. Le but principal de l’occupation de Valréas et d’autres lieux de la vallée du Rhône était de couvrir la mobilisation générale et le soulèvement général dans la zone Est montagneuse du département en créant un point de fixation pour les forces d’occupation. Le chef régional de l’armée secrète (AS) le commandant «  Alain  » (Pierre Reynaud) délégua le commandement militaire sur Valréas au lieutenant «  Georges  » (Pierre Rigaud).

L’autorité civile était exercée par Marius Gras et Louis Clarice, responsable de l’AS pour Valréas et ses environs. Une rivalité existait entre les forces gaullistes, l’AS et la résistance communiste FTPF. Les résistants prirent possession de la poste et de la mairie et s’emparèrent des armes de la gendarmerie. Les lignes téléphoniques furent coupées, les collaborateurs et les miliciens arrêtés. Des barricades furent dressées autour de Valréas en vue résister. »

Ce livre sera une série de questions avec des réponses plus ou moins fondées sur la responsabilité d'un ordre de repli non parvenu au groupe de résistants sur la route de Baume, qui amènera son arrestation par l'armée allemande, et par la suite la mort devant un mur, appelait aujourd'hui le mur des fusillés.

73 ans après, nous en sommes toujours au même point.

Ce livre a été édité en 5 éditions, augmenté de témoignages et de documents, jusqu'à sa dernière en 2001. Si certains témoins directs de cet événement ont voulu, d'année en année, apporter leurs témoignages, d'autres ont préféré garder le silence...

Aujourd'hui, l'histoire de cette période refait surface, sur une phase uchronique d'une situation historique ayant existé. De témoignages que l'on découvre plus de 70 ans après en passant par une volonté de changer l'histoire pour imaginer ce qu'elle aurait pu être.

D'une occupation éphémère, on passerait à une libération éphémère du 8 au 12 juin 1944 .

De 1981 à 2001, soit 20 ans de publication de ce livre à 3000 exemplaires, il aurait été temps de contredire ou d'ajouter des écrits.

Voir aussi le fascicule d' Edmond LAMY « La fusillade du 12 juin 1944 à Valréas » Imprimerie COSTE FRÈRES - 1946 – Page 2 : Les F.F.I. Occupent Valréas- et non « libère Valréas » (2 ans après les faits tragiques)

On ne peut récrire l'histoire, surtout quand les témoins directs ne sont plus là !

 

(1) Selon l'inventeur du terme, Charles Renouvier, l'auteur d'une uchronie écrit l'histoire, non telle qu'elle fut, mais telle qu'elle aurait pu être, à ce qu'il croit

 

 

Michel Reboul – Neveu d'Alfred Buey – imprimeur-résistant (*), fusillé le 12 juin 1944 à Valréas

Président des familles de fusillés – Valréas le 24 juin 2016

 

 

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Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

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20 Août 2019, 10:41am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Afficle du Comité départemental de libération Juin 1944 Collection ALAZARD - Document Archives 84

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Liberacioum de Vaurias et de la Doumo Prouvençalo

16 Août 2019, 15:08pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

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