Devons-nous nous arrêter sur des écrits qui nous font penser à une utopie burlesque, ou peut-être l'auteur s'est servi d'un fait historique pour alimenter des pages blanches d'une fiction pour vendre ses livres ?
Christian DURANDET n'en est pas à son premier livre de mémoire de résistance, dont il se joue des faits réels, les mettant en scène d'une plume grossière pour les rescapés et familles des victimes – Des archives s'ouvrent et nous apportent encore plus de réels témoignages et documents, effaçant des années d'engloutissement de faux et usages de faux de documents et de livres mis en page ou en ligne depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale – Il est vrai que bien des actes inqualifiables ou supposés ayant existé œuvrent dans la mémoire des hommes et ne sauraient être contredit par certains historiens peu scrupuleux à dire la vérité si ce n'est un charabia de récits pour leurs biens personnels de vendre des histoires qui entachent notre passé.
Dans un blog, nous découvrons avec stupéfaction un récit sur la période du 12 juin 1944 à Valréas, il est de notre devoir de contester avec véhémence de tels récits abjects – Nous avons notifier notre désapprobation à l'auteur de ce blog : qui mentionne : Enfin, je précise que le texte ci-dessous est le point de vue de M. DURANDET sur ces événements. D’autres sources ou témoignages, notamment ceux recueillis par l’association des familles de fusillés de Valréas apportent des éléments contradictoires.
Quelques passages qui nous ont choqué et dont nous ne pouvons qu'être outré de se servir de ce 12 juin 1944 à Valréas, pour se mettre en « avant » dont l'auteur aurait pu avoir l'obligeance au moins de mentionner « Livre fiction » !
Une première attaque allemande se heurte au barrage de la route qui vient de Visan. Sous le feu nourri du Maquis, les forces allemandes doivent se replier. Même les chars ne peuvent franchir les défenses qui ont été dressées avec l’aide de la population et l’Allemand préfère économiser ses troupes d’assaut.
Après quelques heures d’accalmie, la riposte allemande viendra du ciel. Les premiers bombardiers en piqué Messerschmidt font leur apparition, venant des bases de Visan et de Montélimar. La précision du tir est remarquable et les barrages souffrent énormément. Les maquisards comprennent qu’un grand dispositif de riposte est en place et qu’ils finiront par céder sous le nombre et la puissance de feu de l’ennemi. Ils décident pourtant de continuer à tenir leurs positions.
Reprise de la ville par les Allemands
C’est le 12 juin à midi que le drame se noue. Le commandement allemand a réussi à utiliser une ligne téléphonique remise en état. Un responsable F.F.I. prend la communication. L’Allemand parle un excellent français et ses menaces sont précises:
A partir de l’heure qui suit, nous arrêterons les bombardements des barrages. Nous allons par contre, procéder au bombardement intensif de la ville et à sa destruction complète. Nous vous promettons qu’il ne restera plus âme qui vive à Valréas. Si les barrages sont enlevés, les troupes reprendront possession de la ville. Sinon, le bombardement commencera dans la minute suivante jusqu’à la destruction complète de la ville et nous ne tolérerons la survie d’aucun habitant.
Quelques maquisards ont décidé de mourir sur place et de défendre l’accès à la ville. Ils sont exterminés par la ruée des blindés. Les groupes de maquis ont réussi à fuir et prennent le chemin de la montagne. Il ne reste aucun combattant à Valréas.
Mais les Allemands sont déchainés. Ils tirent des centaines de rafales d’armes automatiques dans les rues. Aucune vitre ne reste en place. Ils enfoncent les portes à coup de pied et tirent dans les maisons. Tous les habitants visibles sont la cible des tueurs déchainés. Il se trouve même parmi les Allemands un détachement de la division S.S. Charlemagne, français qui ont choisi l’uniforme tête de mort. Ils s’interpellent en français et lancent des injures aux femmes avant de les cribler de balles. (FAUX selon l’association – participation de la Wehrmarch et de la 8e compagnie Bradenbourg, et non des SS.) - Nous précisons que tout est faux dans ce récit -
A 17 heures, la population est réunie autour du dôme à musique. La place est noire de monde. Le commandant allemand est déchainé et hurle des insultes qu’un français en uniforme allemand traduit avec autant de vigueur. Pendant ce temps, les troupes patrouillent dans la ville et enfoncent les portes des maisons qui, contrairement aux ordres, sont fermées et massacrent systématiquement les habitants.
Même les malades et les vieillards tombent sous les balles (Faux).
Cinquante-trois habitants vont faire les frais de cette leçon de l’occupant (27 résistants et 26 habitants selon l’association). Les Allemands ont ramassé au hasard des hommes qu’ils préféreraient ne pas abattre sur place. Tous les prétextes sont bons pour faire parti du lot. L’un n’a pas répondu très poliment (ou bien l’Allemand n’a pas compris ce qu’il disait), un autre revenait de la chasse portant un fusil et n’a pas réussi à prouver qu’il n’était pas un terroriste ( aucun témoignage - burlesque !). Et puis quelques F.T.P. qui se repliaient sur Beaumes ont été pris.
Les 51 restants sont toujours massés contre le mur de la maison Clarice. Le commandant commence lui même le carnage. Il dégaine son pistolet et tire une balle sans viser au milieu du groupe. Il se garde bien de donner l’ordre d’ouvrir le feu au peloton d’exécution. Il tourne des talons et va prendre un verre au café de la place. Puis il revient et finit son chargeur, toujours sans viser, dans la masse humaine rassemblée devant le mur. (Aucun témoignage des survivants sur ce récit)
Entre temps, beaucoup des 2000 soldats se sont lassés de ce jeu; Ils ont préféré partir en exploration dans les rues de la ville déserte. Ils se livrent au pillage méthodique des maisons et mettent ensuite le feu aux habitations. (une seule habitation route de Vinsobres)
Le commandant a laissé une garde au pied du mur d’exécution. Pendant une heure ou deux, les sentinelles se sont encore amusées à tirer quelques balles dans le tas de cadavres puis, lassées, sont également parties se coucher. (Aucun témoignage concernant ce fait - ni du maire présent)
Extrait du livre Les maquis de Provence – Christian DURANDET éditions France Empire 1974
Présentation sur le blog : https://nosabsentspresents.com/2019/06/14/12-juin-1944-le-massacre-de-valreas/