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Valréas 12 juin 1944 - 53 fusillés

Les raisons d’écrire un livre mémoire sur le 12 juin 1944 à Valréas.

27 Janvier 2024, 16:52pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Comment accepter de tels écrits publiés dans un livre, alors que ces quelques lignes qui concernent la tragédie du 12 juin 1944 sont totalement fausses et dénuées d'une vérité que seuls les Valréassiens en ont connaissance ? Le livre du 12 juin 1944 – 53 fusillés à Valréas, publié en 5 éditions, vendu à plus de 3000 exemplaires, se veut les témoignages exacts de cette journée. Nous devions, sans pour autant rééditer le livre, au vu de divers documents et témoignages dont nous avons eu connaissance par la suite, ajouter ces quelques nouvelles pages dans un autre ouvrage, sans pour autant effacer ce qui nous a été enseigné depuis la parution du livre 12 juin 1944.
Quatre-vingts ans après, il est de notre devoir de maintenir la vérité et de nous opposer, comme l'association le fait depuis, à tout mensonge, mais aussi à tout révisionnisme.
Les raisons d’écrire un livre mémoire sur le 12 juin 1944 à Valréas.
Les raisons d’écrire un livre mémoire sur le 12 juin 1944 à Valréas.Les raisons d’écrire un livre mémoire sur le 12 juin 1944 à Valréas.

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Toile du peintre Bernard Merle

24 Janvier 2024, 10:50am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

TOILE OFFERTE EN 2003 À L'ASSOCIATION PAR LE PEINTRE BERNARD MERLE.
Cette toile de 2 m sur 1,50 m (enroulée) est détenue au domicile du Président, faute de lieu où l'exposer (salle du combattant et victimes de guerre)
Toile du peintre Bernard Merle

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Musée de la Résistance Romans sur Isère

24 Janvier 2024, 10:23am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Musée de la Résistance Romans sur Isère

https://www.facebook.com/ANACR.Romans.BdP 

Le Musée Romanais de la Résistance en Drôme et de la Déportation : fin du combat ou nouveau départ ?

En 1972, 22 Résistants et Déportés de la région de Romans se constituent en Comité du Musée de la Résistance et de la Déportation, une association loi 1901 dont le but est « de recueillir des documents et des objets concernant la Résistance et la Déportation pendant les années 1939 à 1945 et de favoriser les recherches historiques relatives à cette période dans l’intérêt de l’Histoire et de la Paix ». Leur action se concrétise en 1974 par l’ouverture, avec l’aval de la municipalité d’alors, d’un musée dans l’ancien couvent de la Visitation où se trouve également le Musée de la Chaussure. Un billet commun ouvre l’accès aux deux musées.
Au début des années 1990, toujours avec l’appui de la municipalité, le Musée, devenu « de la Résistance en Drôme et de la Déportation », inaugure une nouvelle présentation. Les contenus du parcours de visite évoluent pour couvrir la période 1919-1945, avec comme thématique centrale la montée du nazisme et du fascisme en Europe, et pour intégrer les dernières évolutions muséographiques. En 2019 suite aux dégâts causés par un important orage de grêle et début novembre 2020 en raison de l’épidémie de la Covid, les deux musées de Romans sont fermés.
Le 19 mai 2021, la municipalité ne rouvre pas le Musée de la Résistance et avance quelques propositions d’accès aux collections qui resteront sans suite. L’émotion est vive au sein des associations qui perpétuent la mémoire de la Résistance et de la Déportation. Celles-ci s’opposent résolument à ce qu’elles considèrent comme une fermeture de fait et forment un Comité de défense et de développement du Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation. Faute d’avoir pu engager le dialogue avec la municipalité, ce Comité introduit une requête auprès du Tribunal administratif de Grenoble sur la base d’une convention signée en 2000 entre l’association regroupant les porteurs des intérêts moraux et matériels du musée et la municipalité en exercice à l’époque. Parallèlement, le Comité de défense et de développement lance une pétition en faveur de la réouverture. Aujourd’hui chacun est en attente de la décision du Tribunal administratif : rejet ou, c’est bien sûr le souhait du Comité de défense et de développement, acceptation de la demande d’annulation de la fermeture actuellement en vigueur.
L'expression « lieux de mémoire », apparue dans les années 1980 à la suite de la publication de l'ouvrage éponyme de l'historien Pierre Nora, est depuis devenue une formule de circonstance derrière laquelle l’usage courant place en priorité des lieux et des objets, matériels et concrets ou abstraits et intellectuellement construits, dont la collectivité a choisi d'entretenir le souvenir. En France, cela va des dix Hauts-Lieux de la Mémoire nationale jusqu’aux plus humbles des Monuments aux Morts, en passant par les nombreux mémoriaux, nécropoles, stèles et autres éléments commémoratifs qui parsèment le pays. Tous ces lieux revendiquent un intérêt civique et pédagogique. C’est le cas également de la centaine de Musées de la Résistance et de la Déportation fondés pour entretenir le souvenir et promouvoir les valeurs de ceux qui se sont levés pour libérer le pays et rétablir la République.
Certains de ces musées, généralement parmi les plus discrets, sont restés très proches de la configuration matérielle et du message patriotique voulus par leurs fondateurs, d’autres ont bénéficié de circonstances qui leur ont donné envergure et visibilité. C’est le cas de celui de Grenoble, souvent cité en exemple. Soutenu par le Département, ambitieux et ouvert dans ses projets, très médiatisé, il propose aujourd’hui une offre mémorielle, historique et culturelle qui, bien que solidement ancrée dans la Résistance en Isère, la dépasse pour en confronter les valeurs aux interrogations du présent.
Le musée de Romans a pour sa part toujours eu un statut municipal. Sa gestion est régie par la convention déjà citée du 22 décembre 2000. Le Tribunal administratif de Grenoble dira (il l’aura probablement fait au moment où ces lignes seront publiées) si et en quoi la situation actuelle est, ou n’est pas, conforme aux termes de cette convention. Mais quel que soit son avis, le blocage que nous connaissons aujourd’hui met en évidence quelques incertitudes qui pèsent sur l’avenir. La première concerne l’utilité de deux musées de la Résistance dans le département la Drôme. En effet, Vassieux-en-Vercors, village-martyr et Compagnon de la Libération, abrite le Musée départemental de la Résistance du Vercors créé par un ancien Résistant en 1973 et repris par le Conseil général de la Drôme en 2009. Ce lieu a sa spécificité historique et géographique et, avec le mémorial du col de la Chau, la nécropole nationale de Vassieux et le village lui-même, il fait partie intégrante du puissant ensemble mémoriel du Vercors. Un ensemble dont le rayonnement justifié est à la hauteur des sacrifices qu’il commémore, mais qui parfois éclipse d’autres lieux de mémoire. Dans ce contexte, l’intérêt du musée de Romans pour d’autres faits de Résistance dans le département se justifie pleinement. L’historien Alain Coustaury le confirme dans une note de présentation des lieux de Mémoire en Drôme : « Avec une approche différente, les deux musées drômois, séparés par une cinquantaine de kilomètres, ne se concurrencent pas. »
Admettre comme acceptable le maintien des deux musées n’épuise pas les interrogations sur le devenir de celui de Romans. Sur le plan matériel et financier, la ville à l’évidence ne se montre pas disposée à prolonger son soutien et, par ailleurs, le Comité de défense et de développement du Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation ne semble pas pour l’instant avoir envisagé de solliciter d’autres collectivités potentiellement susceptibles de prendre le relais. Sur le plan historique, mémoriel et muséographique, le Comité n’exclut pas un changement d’échelle et de forme. L’expérience de musées en pointe comme celui de Grenoble montre que l’intervention d’un comité scientifique ouvert permet de faire évoluer les intentions locales de départ vers des projets à vision beaucoup plus large, nationale voire internationale. Le temps est peut-être venu de traiter le passé sur des bases européennes et non comme s’il était « propre à chaque nation », comme si l’horizon de la mémoire s’arrêtait aux frontières des États.
Quoi qu’il en soit, en ce tout début d’année 2024 à Romans, le Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation n’est plus accessible au public. Pour la pétition qui le dénonce, cet état de fait équivaut purement et simplement à l’effacement d’un lieu consacré à cette exigence toute particulière de l’existence humaine qu’est le « devoir de Mémoire ». Il s’agit, dans le cas présent, rien moins que de préserver et transmettre le souvenir et les valeurs républicaines d’un engagement populaire contre une idéologie mortifère dont la résurgence, plus active que jamais, devrait inciter à la vigilance. Dans cette approche, la fermeture sans lendemain du musée ne peut que s’inscrire dans l’avenir régional comme un signe négatif à la portée et aux conséquences incalculables.
Michel JOLLAND Membre titulaire 
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Mémoire floutée à Valréas

24 Janvier 2024, 10:17am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Les plaques mémorielles sont recouvertes de tentures blanches !
Mémoire floutée à Valréas
Mémoire floutée à Valréas

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