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Valréas 12 juin 1944 - 53 fusillés

La persécution contrariée - Jean-Pierre Kaminker

10 Juillet 2017, 14:51pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

La persécution contrariée - Jean-Pierre Kaminker

Rétro : Présentation du livre de Jean-Pierre Kaminker - La Persécution contrariée

Magali Baussan a accueilli au Musée du Cartonnage les personnalités de la ville et du département venues saluer la présentation du livre de J.Pierre Kaminker/Signoret dont la publication a été financée par les deux institutions.
Le Président du Conseil Général, excusé, était représenté par M. Tamisier (Commission Culture), André Castelli, vice président du C.G, Mme Jacquier ( Conseillère Générale du canton).
La Municipalité était très présente avec Mme Savajols, Mme Fabre, et de nombreux conseillers municipaux. A noter la présence des associations de familles de résistants :Mme Raymonde D’Iserna Présidente de l’Association des Déportés, Internés et Résistants du Vaucluse, accompagnée de Monsieur Albert Cordola, déporté à Dachau, Monsieur Gérard Perrin, représentant l’Association de la Fondation de la Mémoire et de la Déportation , Monsieur Claudius Vard, représentant l’Association Nationale Anciens Résistants et Combattants, Madame Louise Coutton, veuve de Joseph, d’anciens internés et résistants, Michel Reboul, Vice-président de l’Association des Familles de Fusillés Déportés et Résistants de Valréas, ainsi que de M. Fernand Marin, ancien conseiller général et résistant… Ont été évoqué dans les discours Jean Garcin ( « colonel Bayard dans le maquis), Jules Niel, Jean Duffard, Joseph Coutton, la famille Nerson…
De nombreuses associations culturelles et sociales de la ville ont répondu présentes à l’invitation de la Municipalité.
« En levant le voile sur cette particularité valréassienne, et avec l’aide de la Municipalité, le Conseil Général continue à faire vivre son Histoire…Ne pas oublier l’oubli, pour bien comprendre l’histoire de l’humanité…la question de la mémoire est fortement d’actualité…Nous sommes là dans la reconstruction de la mémoire et non pas dans l’évènementiel… » a affirmé André Castelli. Mme le Maire a remercié M. Kaminker d’avoir choisi Valréas pour présenter son ouvrage et s’est félicitée d’avoir contribué à l’édition.
Le musée, adossé au mur des fusillés, était d’évidence, le lieu de cette féconde rencontre qui s’est prolongée par la signature des ouvrages. »
et quelques extraits choisis….
MP ( signature pour le journal : Monique Poudroux)

 

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    Les premiers maquisards de la Lance

    7 Juillet 2017, 14:49pm

    Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

    Les premiers maquisards de la Lance

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    La Croix Rouge le 12 juin 1944 Valréas

    7 Juillet 2017, 13:55pm

    Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

    La Croix Rouge le 12 juin 1944 Valréas
    La Croix Rouge le 12 juin 1944 Valréas

    Contacté par Monsieur Laurent ARNOULT demeurant à Bouchet, petit-fils de Jeanne Goergen infirmière de la Croix-Rouge, photo n°9 sur le livre du 12 juin 1944 – et non Sorgen ,il nous apprends que son arrière grand-mère était aussi sur la photo n° 6 Marie-Anne Goergen, infirmière à la Croix-Rouge.

    Suite à cette rencontre, nous avons pu constater des erreurs de noms (orthographe..) à la page 164 du livre du 12 juin 1944 – 5ème édition

      Rectification : n° 6 lire Mère de Jeanne Goergen – n° 9 lire Jeanne Goergen et non Sorgen ainsi que le n° 16 lire Mireille Montabaranom (montage rectificatif Bernard Montabaranom)

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      André Chaiffre responsable des FTP à Valréas ?

      6 Juillet 2017, 09:29am

      Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

      André Chaiffre responsable des FTP à Valréas ?

      Analyse média

      L’attitude détendue du lieutenant-colonel de Lassus, au centre et au premier rang de l’assemblée officielle, semble indiquer que la manifestation (prise d’armes) n’a pas encore eu lieu. 

      L’officier supérieur est accompagné (derrière lui, au second rang), par le commandant Chaiffre et le capitaine Rueff (coiffé d’un béret et le bras relevé). À gauche, André Hérold. Devant et à droite, le docteur Schaeffer, maire de Crest. Coiffé d'un chapeau : M. Vallon (père). 

      La libération de Crest datant du 21 août 1944 (arrivée des premières unités états-uniennes de la
       Task Force Butler), la prise d’armes s’est déroulée peu de temps après. La ville, au centre d’un pôle résistant et qui a connu les exactions des Mongols le 20 juillet, de durs bombardements, également à proximité du Vercors, est honorée de la présence des deux principaux chefs des FFI de la Drôme, représentant symboliquement deux courants essentiels de la clandestinité armée, l’AS (Armée secrète) et les FTP (Francs-Tireurs et partisans). Cette prise d’armes est la dernière revue avant la dissolution des compagnies.

       

      Auteurs : Michel Seyve 

      Contexte historique

      La photographie dissimule en partie l’importance d’André Chaiffre, le colonel de Lassus y occupant la position centrale. La discrétion relative de sa place ici, au cours de cette prise d’armes, ne doit cependant pas oblitérer son rôle réel au sein des FFI, depuis le début juin 1944 notamment, époque à laquelle sa présence est mise en évidence, notamment lors de l’attaque allemande de Valréas. 

      C'est sur le terrain même que quelques-uns des acteurs, qui ont connu André Chaiffre ("Roger"), ont remarqué certains traits de son comportement : ainsi, quelques brèves touches du portrait de ce maquisard nous sont parvenues, lorsque la mémoire et l'écrit les ont conservées, plus tard lorsque le besoin de revenir sur l'événement s'est fait sentir. On peut en retrouver de minces traces dans les récits évoquant l'épisode du 7 au 12 juin 1944 de Taulignan-Valréas. C'est à peine une silhouette que l'on distingue... 

      Le personnage ne manque pas d'intérêt pourtant, à cause même du rôle que les organismes résistants auxquels il appartient lui ont probablement demandé de jouer, à cause également de ses fonctions dans la Résistance régionale et départementale. 

      Patrick Martin observe, dans sa thèse, que le PCF gagne 
      « en popularité en 1944 au sein de la population drômoise, dans le Sud-Drôme et dans certaines communes importantes du Nord-Drôme (Romans, Saint-Vallier, Saint-Donat). Il a sous son contrôle 2 500 hommes en armes. Tous ne sont évidemment pas communistes, mais l'encadrement politique de ces hommes commence à s'opérer, avec l'apparition de personnes comme André Chaiffre, venu de Marseille et qui a pris, à Valréas, le commandement des FTP, à la grande surprise de certains d'entre eux. La volonté de diriger [de la part des communistes] se manifeste avec l'apparition de Chaiffre ». 

      Quoi qu'il en soit, l'ascension rapide de "Roger" témoignerait de ces orientations : 
      "le 6 juin 1944, le capitaine "Alain", qui avait été désigné comme chef FFI de la Drôme-Sud a sous ses ordres l'ensemble des forces FFI de ce secteur. Il a comme adjoint le capitaine "Roger" (André Chaiffre), qui doit assurer la liaison et la coordination avec l'état-major FTPF de la zone Sud. Puis le capitaine Roger passe à l'état-major du commandant Legrand, avec les mêmes fonctions "

      Le général de Lassus ("Legrand") en parle en ces termes, lorsqu'il relate sa prise de commandement des FFI de la Drôme, les 3 et 4 juillet 1944 : 
      « Les rapports avec les FTP s'améliorèrent dès mon arrivée. Je demandais qu'un adjoint FTP vint se joindre à mon état-major. Le capitaine "Roger" (André Chaiffre), qui était l'adjoint FTP d'Alain [le capitaine Alain commandait le 3e bataillon FFI (AS) en Drôme-Sud], fut désigné. D'un grand dynamisme, il circulait énormément et ce n'est que par intermittence qu'il venait à l'Escoulin [commune au nord de la nationale Crest-Die, où était installé le PC des FFI]». 

      Nous avons tout loisir de penser (sans posséder d'autres indices que la remarque de Legrand et les signes de rejet des FTP de Nyons et de Valréas), que André Chaiffre, parallèlement à ses activités de commandement FFI auprès de l'état-major départemental, est impliqué dans d'autres missions politiques ou organisationnelles au sein des FTP. 

      Le général de Lassus Saint-Geniès mentionne plusieurs fois la présence de "Roger" à ses côtés à Die. C'est à la suite d'une réunion avec "Roger", "Alain" et "Constant" qu'il décide « de procéder à la mobilisation générale, d'un certain nombre de classes » ; de même 
      « des affiches, quelques jours après [doivent] être apposées dans tout le département ». Le 14 juillet 1944, Legrand remet des décorations, à la cérémonie de Die, entre autres au capitaine "Roger" « qui avait abattu au fusil-mitrailleur un avion du côté de Valréas... » (Ce qui est très douteux). Un peu plus tard, le 8 août, "Legrand" note dans son emploi du temps : « Je partis dans l'après-midi pour le Sud, à Buis-les-Baronnies, accompagné de mon adjoint FTP "Roger", que je voyais bien rarement »

      Sans doute, "Legrand" regrette que la présence de son adjoint ne soit qu'épisodique - suggérant, compte tenu du dynamisme de son collaborateur, d'autres occupations. Il le signale pourtant près de lui de temps en temps ; il devait même l'apprécier dans les montagnes du sud - qu'il connaissait mal, à forte implantation FTP, ou ailleurs, comme à Puy-Saint-Martin, où, dit-il, 
      « j'étais en voiture avec mon adjoint FTP », après le 18 août 1944 : de concert avec les Américains, et surtout, dans ce cas précis, avec une compagnie FFI, le chef FFI aurait libéré le bourg d'un retranchement allemand d'une soixantaine d'hommes. 

      Ces alliances sont bien sûr conjoncturelles ; mais leur mémoire demeure très vivante. En témoigne cette rencontre, 40 ans après, en 1984, au cours d'un repas à l'Escoulin, lieu du PC FFI : Chaiffre était là, avec de Lassus Saint-Geniès, donnant une interview à Robert Serre. Au cours de cet échange, le résistant fait état de l’arrestation dont il a été un jour victime. Il rappelle à cette occasion ses appréhensions et son vécu de la torture, sa propre perception de la peur à 21 ans. 

      En fait, tout se passe comme si "Roger", envoyé de Marseille par le parti communiste [ou (et) les FTP], avait une mission précise, après le débarquement de Normandie le 6 juin, dans une région où les Francs-Tireurs ont une forte présence : dans le secteur Sud-Drôme, au début juin 1944, quatre bataillons FTP côtoient deux bataillons AS. "Roger" se doit d'obtenir que les FTP aient un rôle clé dans l'insurrection locale (Taulignan-Valréas-la Lance, le Nyonsais), voire dans la Résistance départementale. 
      A posteriori, l'ascension de "Roger", dans le sud-est de la Drôme, puis dans le département - qui suit la répression sanglante de Valréas-Taulignan, validerait cette hypothèse. 

      Il est bien connu que les forces de la Résistance, unies sur un projet ambitieux de libération nationale et d'émancipation humanitaire mondiale, sont aussi un rassemblement d'organisations et de personnes poursuivant leurs propres objectifs. André Chaiffre est un de ceux qui, singulièrement, originaire de Marseille, signale l'influence phocéenne dans la Drôme et semble affirmer la volonté communiste de charpenter un rayonnement politique qui se dessine, de faire concrètement la place des FTP dans le commandement militaire des FFI au plus haut niveau. Il n'est pas surprenant que les chefs locaux et même régionaux de sa propre organisation, les FTP, sur le terrain souvent depuis 1943 et même parfois avant, aient contesté ce qui leur apparaît comme un chapeautage inadmissible et incompréhensible de dernière minute. Mais le contexte général est marqué par l'accélération vertigineuse de la guerre ; déjà, la question d'une nouvelle république se pose, le programme du CNR est en route. Chaiffre est un combattant, apparemment homme d'un parti qui a la ferme intention, comme d'autres éléments des différentes forces du mouvement résistant, peut-être davantage ou en tout cas autrement, de participer au gouvernement de la France libérée.

       

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      Trop de fleurs pour les fusillés du 12 juin 1944 à Valréas.

      5 Juillet 2017, 13:39pm

      Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

      Cette année, nous avons pu constater que les gerbes étaient toujours aussi présentées devant ce mur des fusillés pour honorer les 53 fusillés du 12 juin 1944. Nous pouvons apprécier depuis trois ans, le dépôt de gerbe du préfet du Vaucluse, rejoignant depuis des années, celles du Conseil départemental (Ex-conseil général) et bien évidemment celles de la ville de Valréas.

      Mais nous avons pu aussi constater l'absence de certaines gerbes d'associations patriotiques.

      Pourquoi une telle absence en cette année 2017, où nous célébrons les 700 ans d'histoire de notre enclave des papes, qui plus est la tragédie du 12 juin 1944 est bien inscrite dans ce parcours d'une histoire, heureuse, tumultueuse, innovatrice, sanglante, prospère... ?

      Une gerbe qui a marqué cette présence de ces malheureux fusillés, celle de l'association des 700 ans d'histoire de notre enclave, nous en sommes très touchés. Remerciements aux enfants des écoles pour le dépôt de roses et diverses fleurs .

      Alors, comment interpréter cette absence de gerbes ? On entend dire, même on ne se le cache pas, il y aurait trop de gerbes lors de cette cérémonie. Il fut même proposé, de créer une seule gerbe pour toutes les associations civiques de l'enclave, sous la houlette du RACE (Regroupement des Associations Civiques de l'Enclave). Que cela soit, sauf que ce 12 juin 2017, celle-ci était loin d'être présente pour représenter les gerbes absentes de certaines associations.

      Trop de fleurs pour les fusillés du 12 juin 1944 à Valréas, amèneraient par la suite à voir pour certains, trop long le parcours, trop long la cérémonie en général !

      Rien n'oblige à y assister, sauf que nous pouvons voir toujours une présence pérenne depuis la première commémoration, le 12 juin 1945.

      Respect, devoir de mémoire d'une ville, de ses enfants morts pour notre liberté !

       

      Pour l'association des familles de fusillés

      Michel REBOUL

      Faire défiler pour voir toutes les gerbes
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      Libération de Valréas

      3 Juillet 2017, 10:20am

      Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

      Entrée de la route d'Orange où se situe actuellement le Mur des Fusillés

      Entrée de la route d'Orange où se situe actuellement le Mur des Fusillés

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