Temps de mémoire vivante
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Valréas 12 juin 1944 - 53 fusillés
L'association créée le 20 novembre 1971 sous la présidence d'Henri Guillard, pour donner suite à la dissolution du Comité du Monument aux Morts créé le 19 décembre 1946, présidée par le docteur Émile Quet, n'a pas failli pendant des années à son engagement à s'interposer, à proposer et à s'indigner s'il le fallait pour défendre les valeurs de ce Mur où 53 personnes ont trouvé affreusement la mort. Ce blog a pour objet de perdurer les événements de la tragédie du 12 juin 1944 à Valréas Vaucluse, où 53 personnes dont 27 résistants et 26 otages ont été fusillés. Mis en ligne par l'association cantonale des familles de fusillés, déportés, internés, résistants, patriotes et amis (AFFDIRPA) affiliée à l'association nationale des familles de fusillés (ANFFMRFA) - Tous les articles peuvent être "copié/collé", sans oublier de mettre la source. Merci
Histoire - Les Fabre, cette famille de paysans a participé activement à la Résistance en Haute-Loire
Au village de Lhermet, dans la vallée de l'Allier, toute la famille Fabre a activement participé à la résistance locale. 80 ans après, retour sur l'engagement de cette famille de paysans.
Le refus de l’occupation et du régime de Vichy ne se réduit pas aux grands noms et aux grandes figures qui, après-guerre, ont connu gloire et honneur. Comme les « combattants de l’ombre », des populations modestes ont aussi tenu une place particulière, quand tout s’effondrait, et ont osé faire face à la hargne sans limite des vainqueurs.(…)
Leur attitude est d’autant plus remarquable que la fratrie commence à s’opposer au gouvernement de Philippe Pétain dès la défaite. « Pas comme beaucoup, devenus résistants à la fin, quand la victoire était certaine », selon François, l’un des fils. (…)
Une reconnaissance bien tardive
Pendant quatre ans, cette famille ordinaire de paysans a choisi la justice et la liberté, n’hésitant pas à rompre avec la légalité et à prendre des risques inouïs. Après-guerre, ils s’engageront au Parti communiste durant au moins deux décennies, et resteront, toute leur vie, fidèles aux idéaux humanistes de leur jeunesse. « En toutes circonstances il faut savoir rester des hommes », diront-ils. Ils devront attendre 1977 pour se voir remettre la croix de Combattant Volontaire de la Résistance, mais à titre posthume pour le père, décédé dix-sept ans plus tôt, « même si on n’a jamais fait ça pour la gloriole ».(…)
On pourrait leur donner dans leurs divers engagements la mention de héros, comme la définition de ce mot nous indique « Personnage mythique ou légendaire ayant accompli des faits extraordinaires. »
Qui sont-ils ces héros d’un jour, si ce ne sont les 53 fusillés du 12 juin 1944, mais quel acte héroïque auraient-ils effectué ?
Plus de 79 ans après de cet engagement de résistance, nous nous apercevons que des témoignages sortent d’une ou plusieurs pages inscrites à l’encre noire, loin de les désapprouver, si ce n’est de s’interroger de cette absence depuis les faits, qui seraient dictés sur ces pages souvenirs.
A Valréas, on sait qu’un livre sur cette tragédie du 12 juin 1944, où il y eut 53 fusillés, résistants et otages a été édité « 12 Juin 1944 – 53 fusillés à Valréas – Récit et témoignages, 5 éditions de 1981 à 2001, faisant suite à des écrits d’un autre livre « Histoire extraordinaires de la Résistance dont l’auteur est Paul Dreyfus, journaliste, aux Editions Fayard. Dans un de ces paragraphes, l’auteur au vu de divers témoignages, fait mention de l’ordre de repli qui « n’aurait pas été exécuté », d’où la publication du livre du 12 juin 1944, pour expliquer les faits à la population valréassienne qui semblait ne pas être informée.
Rappelons que ce livre publié en 5 éditions où des témoignages au fil des ans ont été rajoutés, d’autres semblent restés absents depuis, et s’ouvrent au lendemain de la disparition des derniers témoins, témoignant dans ce livre.
Pour en revenir à ces « héros » ayant accompli des faits extraordinaires, dans un laps de temps, entre le 8 juin et le jour final de leur exécution le 12 juin 1944, nous sommes à même de dire que leur sacrifice pour sauver une population rassemblée sur la place de l’hôtel de ville, entourée d’une armada guerrière ennemie, peut-être comparé à un acte héroïque, même si 26 otages pris au hasard pour faire le nombre de « combattants se repliant dans le maquis » furent aussi exécutés.
Avec l’ouverture de certaines archives historiques, qu’elles soient françaises ou allemandes, nous prenons connaissance de divers documents, pour ce qui est des témoignages, osons croire que les auteurs eurent une faiblesse pudique à les écrire bien tardivement.
Cette histoire appartient à ceux qui l’ont connu, mais ne peuvent pour certains s’en faire mienne.
Occupation de Valréas par la Résistance décidée, mais loin d'être efficace, si ce n'est de l'inconscience d'un certain haut commandement, sachant que les « troupes de résistants » non loin d'être des centaines d'hommes, mais quelques vétérans de la première guerre mondiale, des résistants venant d'autres lieux « appuyés » par des jeunes réfractaires au S.T.O. Malgré, l'avertissement d'un autre officier, le Commandant Joseph ALAZARD, alias « Don José » : «... le 11 juin au soir, il renseignait lui-même, devant plusieurs témoins à un poste avancé, et sous le feu de l'aviation allemande qui devait se produire le lendemain. Il conseillait une manœuvre en retraite vers le maquis, quitte à faire par la suite un retour offensif. .. » , le repli n'a pas été donné assez vite pour éviter toute confrontation avec l'ennemi. Un des barrages ne le recevant pas, nous en connaissons la suite, comme nous connaissons l'arrestation d'autres résistants en fuite ainsi que des otages civils. Puis cette inconscience d'un « officier » Capitaine par la suite lors de divers combats, André Roger CHAIFFRE, envoyé par le Parti Communiste Français de Marseille pour prendre le commandement des F.T.P.F. Même si sa venue par les FTPF de Valréas est contestée, il a bien était dans l’État Major du Capitaine ALAIN..... et devint par la suite l'officier en second du Colonel LEGRAND au commandement de la Drôme. De cette occupation éphémère, du 8 au 12 juin 1944, deux avions de reconnaissance allemands survolés la région, fallait-il comprendre que les troupes allemandes en retrait étaient prêtes à intervenir au moindre accrochage. Sans repli, comme il avait été décidé, les risques étaient majeurs.
André CHAIFFRE, alias « Roger », se trouvant sur un barrage n'a trouvé de mieux lors du passage des avions, de prendre un fusil mitrailleur et de leur tirer dessus. Fort heureusement sans les atteindre, contrairement au déclaration du capitaine Alain dans un de ses témoignages (le grossissement des actes étant dans chaque engagement militaire bien connu). Mais cet acte, aurait déclenché le mécontentement de certains officiers allemands décidant de prendre en otage la ville de Valréas.
Aujourd'hui, cet acte de résistance peut-être perçu comme irréfléchi !
Bien des témoignages revendiques, que malgré l'engagement de combattre l'ennemi, la peur était en soi et le manque d'entraînement qu'ils soient du Chef ou du combattant volontaire.
Que ce soit à Tulle, comme décrit ci-dessous, où à Valréas connaissant les faits.
« on n'était pas des guerriers, on venait juste de quitter l'école, la charrue. On avait peur pour sa peau. Pour ma part, je songeais d'abord à me protéger des tirs allemands avant de riposter. » - Entretien de Roger Bette avec Emmanuel Amara, dans le documentaire Tulle, enquête sur un massacre 10 juin 1944
« Beaucoup d'éléments ont été décevants sous le feu et on lâché pied dés qu'ils ont senti devant eux une certaine résistance. On ne fait pas des soldats avec des recrues organisées depuis huit jours à peine. Par ailleurs, certains chefs de détachements et de compagnies manquent de l'allant nécessaire pour entraîner les hommes au combat. On sent très nettement la crise des cadres sulbaternes au point de vue militaire » AMT, J.-J. Chapou, Considérations générales sur l'échec de Tulle.
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Pour la deuxième année consécutive, des fouilles sont organisées dans l'objectif d'en apprendre plus sur le travail forcé des déportés. Des portes ouvertes sont prévues pour le public, ce s...
A l'occasion du trentième anniversaire de la ralfe du Vel d'Hiv, retour en images sur le déroulement de ces journées du 16 et 17 juillet 1942. Lors de cette opération baptisée cyniquement "Ven...
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/caf94005628/la-rafle-du-vel-d-hiv
Il y 80 ans l’inimaginable se produit par l’homme d’une soi-disant humanité, loin de la bienfaisance envers son prochain. Une période que la France se doit de ne pas oublier.
La rafle du Vélodrome d’Hiver souvent appelée « rafle du Vél'd'Hiv »
Le 16 juillet 1942, commençait une des plus ignobles actions sur le territoire français – Terre de liberté, de fraternité – L’horreur est encore plus fortuite quand on sait que le gouvernement de Vichy, sous la houlette du Maréchal Pétain en est l’instigateur sur les recommandations des nazis à la botte d’Hitler, l’extermination des Juifs.
A Valréas la rafle est aussi présente
Le 12 juin 1944, étant auprès de l’Etat-Major allemand installé à la terrasse du Grand Hôtel (1) place du Monument aux Morts de Valréas, en qualité d'infirmière de la Croix Rouge et requise pour différentes coordinations, j'ai constaté au retour d'une recherche de blessés et de morts dans la campagne, que plusieurs personnes étaient groupées à la hauteur du garage de l'hôtel: hommes, femmes, dont une jeune femme avec deux jeunes enfants, ce qui m'avait frappée. J'ai demandé au lieutenant interprète ce dont il s'agissait. Il m'a répondu ; « Ce sont des juifs, nous les emmenons ». En effet, plus tard, avant que les occupants commencent à partir, ces personnes ont dû monter dans un camion qui attendait à la hauteur de l'actuelle caserne des pompiers. Ayant été appelée à l'hôpital, j'ai constaté à mon retour que le camion n'était plus là. Je ne connaissais aucune de ces personnes nominativement, mais j'avais eu l'occasion de les voir dans la rue ou chez les commerçants.
Valréas, le 29 juin 1984 signé J Rutschi-Talmon – Vice-Présidente ANACR Valréas
Le Chambon-sur-Lignon, parcours et mémoire de la résistance - Claire Abel-Souvignet
Sur ce plateau à forte majorité protestante, les lieux sont célèbres pour avoir protégé plus d'un millier d'enfants juifs pendant la seconde guerre mondiale....
Notre association des CVR de Vaucluse sera présente à l'espace Simiane à Gordes ce vendredi 29 avril 2022 à 18h30 pour la présentation de la réédition du livre par l' association des Cadets ...
http://cvrduvaucluse.canalblog.com/archives/2022/04/27/39452952.html