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Valréas 12 juin 1944 - 53 fusillés

12 juin 1944 à Valréas, témoignage de Pierre CHAZE alias "Claude"

29 Juillet 2019, 09:35am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Photographie prise sur Mémoires de l'Ombre - Capitane Paris Editions Scriba

Photographie prise sur Mémoires de l'Ombre - Capitane Paris Editions Scriba

Nous allons , Louis, Le Frisé et moi, à la Mairie de Valréas. Nous attendons les ordres de Fifi, nous apprenons que des avions ont mitraillé. En soirée, Fajardot, alias Fifi me dit : « tu vas sur le barrage de la route d'Orange, afin d'organiser la défense »
Sur place, beaucoup de va et vient, armement, 1 fusil mitrailleur anglais marque Bren « mitraillettes Sten., fusils et grenades, enfin pas terrible pour faire face à l'armada blindé que nous allions recevoir.

 

Historique de la Résistance

 

 

6 juin 1944 Camp « des Pennes » Commune d' Arnayon - Drôme

12 juin 1944 - occupation - Tragédie de Valréas - Vaucluse

 

 

 

Résumé du Sous-Lieutenant F.F.I. Chaze Pierre – Alias Claude – matricule 72070 F.T.P.F.

 

  • Camp des Pennes Arnayon – 26

 

  • 6 juin 1944, dés le début de la matinée, nous apprenons le débarquement en Normandie , c'est la joie, enfin le grand jour est arrivé. Depuis le Printemps tous les camps maquis de la région étaient attaqués par les troupes allemands. La vie était de plus en plus dure, la sécurité difficile.

  • Au Camp « des Pennes » au dessus des gorges d'Arnayon, toute le monde se prépare au départ et attend les ordres de mouvements.

  • Dans la journée, c'est le départ vers la vallée de l'Aygues

  • La Motte Chalancon, Cornillon, Rémuzat, Saint May, Sahune, les Pilles, Nyons sont libérées par l'ensemble des Camps de Maquis et de la résistance civile. Un grand nombre de jeunes gens, de personnes de tous les âges, viennent s’enrôler dans diverses Compagnies en formations.

  • A Nyons, il nous est distribué quelques vêtements et chaussures sur délivrance d'un bon du Comité de Libération. Une grande activité règne dans la petite ville.

 

Étant C.E. De Compagnie, je me trouve à la Mairie des Pilles avec Fajargot, alias Fifi, Serge alias Le Barbu, Louis chauffeur de Fifi, Louis fût tué à la bataille de Romans (26)

 

Samedi 10 juin 1944

 

  • A 11 heures le matin, Fajargot alias Fifi me dit ceci « Claude, nous partons sur Valréas pour encadrement des jeunes qui arrivent en grand nombre »

  • Je fais mon sac, sac récupérer au camp de jeunesse du Crestet dans la nuit du 29 janvier 1944. Je passe la succession de mon poste de responsable à « Wladimir », Jacques Rambaud de Villeneuve-Les-Avignon.

  • Début après-midi, nous partons direction Valréas. A Nyons se joint à nous Roger Renzo alias « Le Frisé » qui sera tué à Valréas. Ce qui fait 5 personnes : Fajardot alias « Fifi » - Serge alias « Le Barbu » - Louis « le chauffeur » - Roger Renzo alias « Le Frisé » - Pierre Chaze alias « Claude ». Arrivée à Valréas le samedi 10 juin 1944 vers 16 heures, je dépose mon sac au « Café de la Paix », sac que je n'ai jamais plus récupéré étant donné les événements tragiques du 12 juin 1944.

Nous allons , Louis, Le Frisé et moi, à la Mairie de Valréas. Nous attendons les ordres de Fifi, nous apprenons que des avions ont mitraillé. En soirée, Fajardot, alias Fifi me dit : « tu vas sur le barrage de la route d'Orange, afin d'organiser la défense »

Sur place, beaucoup de va et vient, armement, 1 fusil mitrailleur anglais marque Bren « mitraillettes Sten., fusils et grenades, enfin pas terrible pour faire face à l'armada blindé que nous allions recevoir.

Roger Renzo alias le Frisé, fût envoyé ailleurs, je ne devais plus le revoir.

 

 

Dimanche 11 juin 1944

 

Fajardot - Serge – Louis sont restés au P.C.

La nuit s'est passé sans incident, la journée permet de s'organiser, la confiance règne, la volonté est bonne, une certaine euphorie existe. Nouveau mitraillage,pas de victime à ma connaissance, des cyprès ont brûlés.

 

Lundi 12 juin 1944

 

Un prélèvement de quelques hommes a été fait à la relève. Je reçois l'ordre de me porter quelques centaines de mètres en avant avec deux F.T.P. Ces deux hommes courageux, jeunes comme moi sont : Monsieur Lager Georges alias « Martigues » et Monsieur Arrigoni, qui a aucun moment ne paniquent et firent preuve d'une belle discipline.

Toute la matinée nous entendons tirailler, sans savoir ce qu'il en est, personne ne vient nous voir, nous informer.

Vers 11 heures la sirène sonne, n'étant nullement au courant ignorant totalement la situation, inquiets, nous quittons toujours cette fameuse route d'Orange.

Vers 12 heures, c'est la grande surprise, devant nous tout près apparaissent les blindés dont une auto-mitrailleuse à l'avant. Nous sommes à l'abri, derrière une butte de terre (saffre). Les Allemands ne nous ont pas vu, que faire avec un fusil mitrailleur ? Nous nous replions suivant cette butte de terre qui nous protège à la vue. Nous regardons vers les collines, nous sommes une fois de plus surpris, les allemands montent en file indienne et encerclent Valréas, difficile d'y croire, nous n'avions rien vu, n'avions été averti de rien et laisser pour compte.

Il se peut que le barrage en retrait ait été prévenu du repli, mais nous trois avions été oublié totalement.

Arrigoni, qui porte le fusil mitrailleur, à l'intention immédiate de tirer sur les boches, je réalise que c'est cuit, une étincelle, je lui dit ne tire pas, arrête c'est fini, il exécute.

Notre chance ! Un petit caniveau d'arrosage avec de hautes herbes et canisses est à nos pieds, nous nous couchons à plat-ventre, un derrière l'autre, avec le fusil mitrailleur et grenades.

Lieu : derrière Fanfinette, il y a de l'eau, nous nous faisons petits, nous entendons des grenades qui explosent, nous comprenons que les allemands resserrent leur étau sur Valréas. Les heures passent, longues, ponctuées de tirs divers.

Nous attendons la tombée de la nuit pour partir, nous nous risquons enfin, rien, Arrigoni, je l'avais surnommé « Lapin » car il marchait vite, connaissait la région ainsi que « Martigues ». Nous nous dirigeâmes vers les collines, pour arriver au hameau des « Cornuts »  vers 23 heures environ. Les chiens nous accueillirent par des aboiements , puis les propriétaires de la ferme vinrent, quand ils nous virent armés, je compris leur surprise, après une courte explication, ces braves gens qui étaient apeurés aussi, nous donnèrent des cerises pour manger et à boire, ils nous indiquèrent le chemin pour rejoindre l'Aygues.

Ces braves gens sont la famille Chauvin, Hameau des Cornuts. Au petit jour, nous étions dans l'Aygues, ce fut la remonté de la rivière, la ferme Gérard, Nyons évacué et le village des Pilles. Nous venions de nous sortir d'une situation tragique et sûrement d'échapper à une mort certaine.

A partir des Pilles, les unités se regroupèrent à nouveaux en des lieux différents, le brassage des diverses informations et éléments de la résistance armée allaient donner naissance aux divers bataillons et au 1er régiment F.T.P.F. Drôme-Sud.

Quand à moi j'ai rejoins le groupe MORVAN à Rosans et ensuite les Corps Francs commandé par le chef André Martin, adjoint Marie.

 

 

Ce résumé du 6 juin au 13 juin 1944 lendemain su massacre de 53 fusillés est véridique.

Sur l'honneur, je déclare que les noms cités sont vrais, que mon chef était Fajardot dit « Fifi ».

Ce récit a été vu et lu par Monsieur Lager Georges dit « Martigues » domicilié à la Petite Peyrouse à Valréas 84.

 

Résumé rédigé sur cinq feuillets manuscrits.

 

CHAZE Pierre

Montée de la Chapelle

07170 Villeneuve de Berg

Alias Claude 72070 F.T.P.F.

 

Signature

 

Témoignage détenu par l'association des Familles de Fusillés - Valréas

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Le Service du Travail Obligatoire (S.T.O.) dans le Vaucluse.

26 Juillet 2019, 15:15pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Archives Département du Vaucluse

Archives Département du Vaucluse

Archives Département du Vaucluse

Archives Département du Vaucluse

Le Service du travail Obligatoire a été institué le 16 février 1943 pour répondre aux besoins pressants de main-d’œuvre exprimés par l'industrie de guerre allemande.

 

La présence allemande et italienne dans le département du Vaucluse est doublement manifeste. Elle se caractérise d'abord par une présente,ce militaire importante et nettement perceptible au point que les vauclusiens réalisent alors que la France est un pays vaincu...depuis le 20 juin 1940.

L'installation de contingents allemands dans le Vaucluse n'intervient que cinq jours après le franchissement de la ligne de démarcation par la Wehrmacht. Orange et Carpentras sont investis par l'armée allemande le 16 novembre 1942 ; Bollène les 17 et 18 ; Apt et pertuis le 21. Le 24 novembre, des unités italiennes pénètrent à leur tour dans le département et rejoignent les troupes allemandes cantonnées à Orange. Le 27 novembre un nouveau et fort contingent de soldats italiens s'installe à Orange et à Carpentras, tandis que Bollène accueille des renforts allemands.

 

« ...Il y avait à côté de chez nous à Valréas un petit état-major Français ; après l'armistice en 1940 sont arrivés des militaires Italiens venus désarmer cet état-major ; tous les gens du quartier étaient là, humiliés en silence. J'avais 17 ans, j'ai sifflé et injurié ces militaires étrangers, le Capitaine Français est venu me faire taire, mon père m'a fait rentrer à la maison, là, la rage au cœur, j'ai pleuré...

En février 1943, un décret de Vichy institut un service du travail obligatoire de deux ans en Allemagne nazie.

Le 12 mars vers 10 heures, les gendarmes m'apportent une convocation ; je dois me présenter le lendemain 13 à 9 heures à la caserne d'Avignon pour une visite médicale en vue du S.T.O.

Je suis consterné, je cherche des échappatoires, je pense me laisser tomber une grosse masse sur le pied pour me faire réformer. Dans l'après-midi, je rencontre un ami, Pierre Diage qui me conseille d'aller voir le Docteur Quet qui, éventuellement pourrait me faire opérer de l'appendice ; le Docteur m'explique qu'il ne peut me prescrire une telle opération car il a déjà fait pour d'autres, il doit arrêter pour ne pas attirer l'attention.

Il me propose un truc , à savoir, avant la visite, faire un maximum de tours dans la cour de la caserne, en courant, « tu te présentes au médecin en disant que tu es fatigué, que tu as de la fièvre, si tue es réformé, tu reviens me voir ».

Je suis les consignes de mon médecin, malheureusement, lorsque je me présente au docteur, j'ai du attendre plus d'une demi-heure dans le couloir et la fièvre avait disparue, j'étais on pour le service ; Impossible de sortir de la caserne, ce jour-là, je me suis juré de retourner chez moi par n'importe quel moyen.

Vers minuit, on nous emmène dans des camions vers la gare où on nous embarque dans un train direction l'Allemagne, un arrêt à Dijon, on nous annonce que l'on va nous conduire dans une caserne où nous sera servi un repas et où nous passerons la nuit.

Avec trois camarades de Valréas, on réussi à s'éclipser, nous, nous passons une partie de la soirée en ville et décidons d'aller coucher dans des wagons sur les voies de garage ; mon intention était de prendre le lendemain un train pour le retour, malheureusement le matin, les wagons étaient gardés et on nous a reconduit à notre train de non retour...

 

Le 4 mai 1943, on nous a embarqué dans des camions gardés par des militaires armés en direction d'un camp. C'était le camp de la mort du Strutof Natzviller !...

 

Mémoires de Jean Gontier de 1940 à 1945 – J'ai pleuré trois fois

 

 

 

Une jeunesse face à un dilemme

 

Recensés, convoqués, les jeunes des classes 1940,1941 et 1942 s'apprêtent à effectuer deux années de labeur en Allemagne dans le cadre du Service du Travail Obligatoire.

Certes, si une poignée d'entre eux s'est portée volontaire au travail outre-Rhin, c'est contrainte et forcée que l'écrasante majorité a dû se plier au S.T.O. Non sans avoir essayé, pour beaucoup, de s'y soustraire.

Liste de demande de carte de réfractaire - Valréas

Le témoignage de Jean Gontier confirme la ténacité de ces jeunes à s'y soustraire et ce jusqu'à une mort proche qui les attendait dans les camps de concentration.

Bien d'autres ont pu avoir leur salue grâce à la propagande de la Résistance, les insistant à prendre le maquis

Il était impossible pour Vichy et inacceptable pour Berlin que les jeunes gens des classes 1940 à 1942 puissent massivement se soustraire au S.T.O. Par le bias de dispositions légales. L'entrée en clandestinité devient alors le seul moyen efficace , quoique plus risqué, d'échapper au travail forcé outre-Rhin. Mais de tous ceux qui ont choisi cette voie, une infime minorité accepte de la suivre jusqu'au bout en s'engageant du côté de la Résistance.

 

Le choix de la Résistance

 

La désobéissance au S.T.O., dans son principe, n'était que la contestation d'une loi perçue comme tout à fait intolérable, c'est à dire le refus d'une décision du pouvoir de l'occupant ; ce n'était pas toujours une contestation de ce pouvoir. Or le propre de la résistance est de s'attaquer au pouvoir même de l'occupant et des forces collaboratrices, en remettant en cause la prétendue légitimité de sa présence, ses symboles, sa propagande et ses moyens de répression.

Jacques Sémelin « Qu'est-ce que résister ? »

 

Il est désormais admis par l'historiographie que seule une minorité de réfractaires se firent combattants dans la maquis.

H. Roderick Kedward « S.T.O., et maquis « , dans J-P Azéma et F. Bédarida – La France des années noires, de l'Occupation à la Libération.

A travers l'étude de 100 dossiers de réfractaires ont obtient pour le Vaucluse les résultats suivants :

Réfractariat et Maquis

Réfractaires déclarant avoir fréquenté un maquis : 18

Réfractaires ne déclarant pas avoir fréquenté le maquis : 82

 

Réfractariat et Résistance

Réfractaires ayant justifié d'une attestation d'appartenance à un mouvement de la Résistance : 27

Réfractaires dépourvus d'attestation d'appartenance à un mouvement de Résistance : 73

 

Deux remarques viennent aussitôt à l'esprit.

 

Tout d'abord, il est surprenant de noter que plus de 8 réfractaires sur 10 n'ont pas eu recours à l'aide d'un maquis pour se cacher. Ce chiffre, proche de celui constaté dans le Rhône, témoigne à la fois de l'importance des relations ainsi que de l'aide apportée par les paysans qui ont permis aux réfractaires d'échapper au S.T.O..

 

À Valréas, nous avons un cas parmi d'autres certainement, du jeune Édouard Roger Constant, réfractaire du S.T.O.

 

(…) Comment Raoul Mandrin a t-il retrouvé la trace d’Édouard Constant ? Pour avoir travaillé à la ferme Roussilac à Visan, se trouvant au lieu-dit les Bravets à 3 kms des Barbes, Raoul Mandrin effectuant à l'occasion les moissons aux Barbes située sur la commune de Visan propriété actuelle de la famille Barnouin. Cette dernière contactée connaissait Édouard Constant en 1943/1944 ... C'est son père qui l'avait accompagné en novembre 1943 au moment du ramassage des betteraves, il était de la classe 22, réfractaire au S.T.O. (Service du Travail Obligatoire)

 

8 juin 1944, occupation de Valréas par la Résistance.

Henri Ancellin (fusillé le 12 juin 1944 à Valréas), réparateur ambulant dans les fermes, signale l'occupation de Valréas, lors de son passage aux Barbes. Au vu de ces dires Edouard Constant, dans les jours suivants rejoint le groupe de résistants posté route de Baume (voir livre du 12 juin 1944 – 53 fusillés à Valréas), inconnu lors de la fusillade du 12 juin 1944, il sera identifié officiellement le 26 juin 1945.

 

Deuxième remarque : 27% des réfractaires disposent d'une attestation d'appartenance à un mouvement de Résistance. Autrement dit, il n'est pas nécessaire d'appartenir à un maquis pour être résistant. Inversement, les maquisards n'ont pas tous été des résistants.

Il convient d'exploiter les chiffres ci-dessus avec prudence. D'une part, il serait intéressant de confronter les dossiers de réfractaires se déclarant résistant avec le carton d'archives relatif à l'attribution de la médaille de la Résistance. Une telle opération permettrait d'apprécier avec plus de précision le degré d'implication dans la Résistance des réfractaires au S.T.O.

 

Partant de là, les réfractaires ou non au Service du Travail Obligatoire auront quoique l'on eu dit selon leurs engagements respectifs. Qu'ils aient accompli volontairement, subi avec contrainte ou refusé en se cachant dans les maquis ou chez les paysans, ils ont tous été victimes d'un engagement qu'il leur a été imposé par une collaboration au service de l'occupant.

 

 

 

Sources : Le S.T.O. En Vaucluse – Une jeunesse déchirée – Yannick Rodrigues – Etudes Comtadines

Valréas se souvient – Michel Reboul – Association Familles de Fusillés

12 juin 1944 – 53 fusillés à Valréas – Association Familles de Fusillés

Listes des combattants volontaires de la Résistance 

http://12-juin-1944valreas.over-blog.com/2016/01/cvr-ou-combattant-volontaire-de-la-resistance.html

 

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12 juin 2019 Valréas - revue Châteaubriand

17 Juillet 2019, 10:01am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

12 juin 2019 Valréas - revue Châteaubriand
12 juin 2019 Valréas - revue Châteaubriand

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Cérémonie commémorative du 75ème anniversaire de la tragédie de Valréas

12 Juillet 2019, 08:28am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Messe à la mémoire des Fusillés, chapelle des Pénitents Blancs

Messe à la mémoire des Fusillés, chapelle des Pénitents Blancs

Recueillement devant la plaque du rassemblement des otages

Recueillement devant la plaque du rassemblement des otages

Départ du cortège vers le Mur des Fusillés

Départ du cortège vers le Mur des Fusillés

Recueillement devant le Mur des Fusillés

Recueillement devant le Mur des Fusillés

Mur des Fusillés et dépose de gerbes

Mur des Fusillés et dépose de gerbes

Photographies Laurent Frasson

 

 

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Les aviateurs de Propiac

11 Juillet 2019, 14:21pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

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Valréas,12 juin 1944, abattus sans sommation !

9 Juillet 2019, 09:10am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Toile peinte Bernard Merle

Toile peinte Bernard Merle

Ils font partis des 7 victimes abattus lors de l'attaque des soldats de la Werhmacht le 12 juin 1944 à Valréas. Après la tuerie des 46 otages résistants et civils devant le mur, cinq d'entre eux prirent la place des cinq rescapés, afin que les allemands aient leur compte au lendemain de l'exécution.

 

JARDIN Gabriel, résistant, abattu par les allemands au quartier de Montplaisir

 

LAGET Cyril Eloi , abattu par les allemands à proximité de sa ferme, quartier du Clos

 

SALARD Julien, résistant, abattu par les allemands, Cours Saint Antoine

 

JARDIN Ulysse, abattu par les allemands au quartier de la Cote

 

FABRE Léopold, résistant, abattu par les allemands

 

DISCOURS-BOURDET René, résistant, abattu par les allemands

 

CARRIERE Raymond, résistant, abattu par les Allemands au lieu dit La Romezière

 

Source : Procès-verbaux d'enquête administrative – Police Municipale – Ville de Valréas

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12 juin 1944 à Valréas, revisité par un auteur !

5 Juillet 2019, 16:34pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Photographie Mobil'Actu

Photographie Mobil'Actu

Les Maquis du Ventoux (Durandet 1974)

 

Il n'en fallait pas beaucoup, si ce n'est déjà trop de réagir à un « roman  fiction » qui devait se dérouler sous la plume de l'auteur « Les Maquis du Ventoux » de Durandet publié en 1974. Dans ce livre, il expose les événements de la tragédie du 12 juin 1944 à Valréas.

Trente ans après ce massacre, les écrits se matérialisent d'une plume plus ou moins experte en la matière d'un faux vrais déroulement de cet événement. Il est à croire que l'auteur en fût le témoin capital ! Sur quelle base s'est-il fixé un tel roman ? Témoignages, documents ?

On aurait pu oublier cet ouvrage publié il y a 45 ans !

Mis en ligne récemment sur Internet, il était de mon devoir de réagir sur ces lignes plus ou moins mensongères , je dirai même travesties de la vérité. Je suis loin d'inculper l'auteur du blog qui au vu de nos échanges par mails, n'avait connaissance de cette tragédie à Valréas , s'en référant seulement à ce livre. Toutes excuses lui méritent.

Par cette intervention, l'auteur du blog pourra avoir une autre aperçu et surtout la vérité sur nombreux passages de ces 15 pages « rocambolesques ».

Malheureusement, le mal est fait, hormis le livre de Durandet qui doit être en rupture de stock ou dispersé par-ci par-là, restant encore un texte contestable, Internet en gardera une trace indélébile et tous ceux qui rechercheront des événements sur la seconde guerre mondiale, pourront y avoir accès.

https://nosabsentspresents.com/2019/06/14/12-juin-1944-le-massacre-de-valreas/

 

Michel Reboul – Président de l'association des Familles de Fusillés

 

(…) pour l'heure je n'arrive pas à m'empêcher de m'étonner, si naïf que soit à mes propres yeux ce sentiment, quand je vois à quel point la chose imprimée accroît au bénéfice de n'importe qui le pouvoir de tromper, pour peu que ce n'importe qui accède au statut d'auteur et pour peu qu'il use d'une tromperie initiale consistant à donner son récit pour non fictif. Bref je me sens en sympathie avec l'effort d'un témoin qui se dévoue à la conservation d'une mémoire collective et qui sait que les livres, même indignes, durent plus longtemps que les hommes (…)

 

Jean-Pierre Kaminker – La Persécution contrariée -Édition Lambert Lucas Limoges

 

Il est à noter que l'association des familles de fusillés a publié depuis 1981, 5 éditions augmentés de documents, témoignages (1981-1994-1996-2001-2006) du Livre 12 juin 1944 – 53 fusillés à Valréas - Récit et Témoignages, publié à plus de 3000 exemplaires, puis en 2016 – Valréas se souvient – Recueil de témoignages et documents

Un blog est consacré à ces événements de juin 1944 : http://12-juin-1944valreas.over-blog.com/

 

 

 

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Bibliothèque

4 Juillet 2019, 16:37pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

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Taulignan 12 juin 1944

4 Juillet 2019, 15:48pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

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