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Valréas 12 juin 1944 - 53 fusillés

L’inconnu du 12 juin 1944 (en date du 29/11/1944)

22 Avril 2024, 15:28pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

L’inconnu du 12 juin 1944 (en date du 29/11/1944)

Le 21 juin 1944, un cadavre en état de décomposition avancé et en partie dévoré par des animaux, est découvert au quartier du Gros (Cros), en bordure de la route nationale 541.

Il portait à la poitrine trois traces de balles.

Mme Monier qui habite à proximité du lieu où le corps a été trouvé, déclare que le 12 juin 1944, les Allemands de retour de leur expédition de Valréas (Vaucluse) se sont arrêté à cet endroit et qu’elle les a entendu tirer des coups de feu.

Jusqu’à ce jour la victime n’a pas été identifiée.

P.V. de la brigade de gendarmerie de Grignan – N°… 29.II.1944

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L'oublié du 12 juin 1944

21 Avril 2024, 14:41pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

L'oublié du 12 juin 1944

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Pierre Chastan, mort les armes à la main à Montbrison sur Lez -Drôme1

20 Avril 2024, 15:28pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Pierre Chastan, mort les armes à la main à Montbrison sur Lez -Drôme1

Pierre Chastan qui grave tout un programme « vive la quille, vive de GAULLE, à bas PÉTAIN, LAVAL au poteau ».

Rien de plus étonnant, une petite cabane ou un abri situé aux abords d'une vigne ou à l'intérieur.

Si ce n'est qu'un cabanon pendant la période des événements de la dernière guerre, il a pu être utilisé à d'autres fins que le stockage d'outils et de matériaux pour la vigne ou comme coin de repos après l'effort. Ils sont nombreux dans la région, comme le sont les vignobles. On en connaît pour certains l'usage, lors de l'occupation de la résistance, dans ces divers lieux du Vaucluse et de la Drôme. Sans renoncer à son usage premier, ce qui ne supprimerait pas le doute de voir du monde autour ; il semble que des caches d'armes en aient fait le principal lieu d'attraction pour les maquisards.

D'autres le sont moins ou n'ont pas retenu l'attention pour que l'on en parle dans un livre. Et pourtant, ce sont bien les écrits qui restent et qui font notre histoire. Ne serait-ce que des graffitis inscrits de la main d'une personne en colère, d'une opposition contre un certain régime que l'on voudrait nous imposer, d'une clameur venant outre-Manche. Rien n'est plus vivant que l'écrit, encore faut-il s'arrêter dessus et chercher à comprendre le sens, à identifier l'auteur

1 - Témoignages sur le Vercors – Joseph La Picirella – Edition 1971

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Allons enfants... du 12 juin 1944 !

20 Avril 2024, 13:32pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

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Les paysans dans la résistance

14 Avril 2024, 07:21am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Le refus de l’occupation et du régime de Vichy ne se réduit pas aux grands noms et aux grandes figures qui, après-guerre, ont connu gloire et honneur. Comme les « combattants de l’ombre », des populations modestes ont aussi tenu une place particulière, quand tout s’effondrait, et ont osé faire face à la hargne sans limite des vainqueurs.(…)

Leur attitude est d’autant plus remarquable que la fratrie commence à s’opposer au gouvernement de Philippe Pétain dès la défaite. « Pas comme beaucoup, devenus résistants à la fin, quand la victoire était certaine », selon François, l’un des fils. (…)

Une reconnaissance bien tardive

Pendant quatre ans, cette famille ordinaire de paysans a choisi la justice et la liberté, n’hésitant pas à rompre avec la légalité et à prendre des risques inouïs. Après-guerre, ils s’engageront au Parti communiste durant au moins deux décennies, et resteront, toute leur vie, fidèles aux idéaux humanistes de leur jeunesse. « En toutes circonstances il faut savoir rester des hommes », diront-ils. Ils devront attendre 1977 pour se voir remettre la croix de Combattant Volontaire de la Résistance, mais à titre posthume pour le père, décédé dix-sept ans plus tôt, « même si on n’a jamais fait ça pour la gloriole ».(…)

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« Brève histoire… »

13 Avril 2024, 14:55pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

« Brève histoire… »
Tel est le sous-titre de ce « petit » livre « Château de Simiane » fini d’imprimé en septembre 2023.
Page 58, les auteurs ont eu par une pensée de remémorer en quelques lignes tous ces Valréassiens morts pour la France.
Effectivement, une brève histoire, puisqu’une exposition a lieu pendant 15 jours, du 4 au 19 novembre 2023, dans la galerie de l'Hôtel-de-Ville de Valréas où sont les plaques mémorielles, grossièrement cachées par des tentures.
Par ce livre, ces plaques auront comme bien d’autres lieux disparus ou transformés un souvenir d’une littérature d’un autres temps, n’ayant dans un avenir proche plus leur place dans cet emplacement.
Une brève histoire qui aura durée 80 ans.

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Inauguration de la stèle de la Romezière à Valréas

11 Avril 2024, 08:23am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Stèle de la Romezière - Valréas

Stèle de la Romezière - Valréas

Le 12 juin 1992

 

Déclaration lue par Émile Bouchet, fusillé-rescapé du 12 juin 1944, à l'occasion de la cérémonie d'inauguration de la stèle, quartier de la Romezière à Valréas.

 

Monsieur le représentant du Préfet

Monsieur le représentant du Président du Conseil Général

Monsieur le représentant du Délégué Militaire

Monsieur le représentant du Directeur départemental des Anciens Combattants

Monsieur le Maire Conseiller général du canton1

Messieurs les Maires des environs

Chers compagnons et Amis de la Résistance

 

La ville de Valréas a rendu hommage à la Résistance, aux Résistants et Maquisards tués aux combats, fusillés ou exterminés dans des camps nazis et aux habitants du pays qui ont payés de leur vie l'aide généreuse qu'ils ont apporté à la Résistance.

Cet hommage s'est concrétisé d'une manière plus particulière par la construction de cette stèle érigée à ceux qui combattirent l'ennemi en ce lieu le 12 juin 1944, avant d'^tre fait prisonnier et conduit à Valréas pour y être fusillé.

Au cours du combat, Raymond Carrière fut tué et Lucien Génot Blessé.

 

Liste des F.F.I. (Force Française de l’Intérieur) , qui prirent part au combat :

 

BONNAVENT Jacques – BARTHELEMY Raoul – BUEY Alfred – BIANCHI Umberto – CARRIERE Raymond – CONSTANT Édouard-Roger – DEVES Fernand – DEVES François – GROS Georges – GENOT Lucien – GUINARD Raymond – RENZO Roger – VEYRINC Jean -

 

2 rescapés de la fusillade – COUTTON Joseph – BOUCHET Émile ici présents. Je dois préciser que 5 jeunes F.F.I. réussirent à se camoufler au cours du combat et échappèrent à l'arrestation.

 

Ici et là sont tombés dans un implacable combat ceux et celles qui voulaient retrouver la liberté de parler, d'écrire, de penser et d'agir en citoyen libre d'une nation qui a donné au monde le levain de la démocratie.

 

Les années ont passées et nous voici aujourd'hui fidèles au souvenir, attentifs et recueillis pour ceux qui payèrent de leur vie le prix de notre liberté.

Cette stèle est le complément du monument élevé par les Valréassiens et la municipalité de l'époque route d'Orange, ainsi que le mausolée des fusillés au cimetière Marie-Vierge.

L'inscription sur cette plaque doit permettre à nos enfants, à nos petits-enfants et aux générations futures de garder en mémoire les souffrances et les deuils, mais aussi l'importance et l'efficacité des combats qui ont été menés par les Résistants et les maquisards de notre région dans les années 1943 et 1944.

 

TELLE EST NOTRE MISSION ET NOTRE BUT

 

Je voudrai remercier Mr le Maire Conseiller Général du canton pour l'aide apportée à la création de notre stèle, et également le service technique qui en a assuré la réalisation, ainsi que la participation de l'A.N.AC.R. De Valréas et l'amicale des Résistants du Haut-Comtat.

 

Document détenu par l'association des Familles de Fusillés – Valréas.

 

1Thierry MARIANI, Maire et Conseiller général du canton

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André Bergeron, résistant-combattant-interné, gravement blessé à la libération de Paris

11 Avril 2024, 08:19am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

André Bergeron - Combattant F.F.I. - Photo prise avant d'être très grièvement blessé à 20 ans, lors des combats de la libération de Paris en août 1944

André Bergeron - Combattant F.F.I. - Photo prise avant d'être très grièvement blessé à 20 ans, lors des combats de la libération de Paris en août 1944

Il y a 3 ans, le 29 mai 2018, André Bergeron nous quittait - Hommage

 

André BERGERON est né le 27 juin 1924 à Courbevoie (92), proche banlieue de Paris.

 

Lorsque l’Allemagne envahi la France en juin 1940, André comme des milliers d’autres personnes va connaître l’exode, avec son cortège de misères, subissant les bombardements, les mitraillages des avions allemands, car très souvent, les colonnes de civils étaient mélangées aux soldats français qui se repliaient vers le Sud.

Il se retrouve comme réfugié en 1940 d’abord à Avignon et ensuite à Valréas, où il sera hébergé assez longuement dans une famille de Valréas.

Par la suite André est obligé de suivre ses parents qui désirent rejoindre leur domicile en zone occupée.

Comme beaucoup de jeunes Français, André est désireux de répondre à l’appel du Général de Gaulle.

 

Il s’engagera en 1943 dans les « Corps francs » du réseau de résistance « Vengeance » commandé par le lieutenant colonel Vic Dupont.(…)

Il participera également à diverses opérations commandées et dangereuses, entre autre, sabotage à l’explosif sur les lignes électriques servant à l’ennemi, sabotage sur le matériel ferroviaire, le tout en compagnie des F.T.P.F., les deux groupes oeuvrant ensemble (…)

Etant natif de la région Parisienne, il sera chargé au départ de la Normandie, d’établir des liaisons avec des résistants de l’Ile de France du réseau  (M.L.N.) Mouvement de la Libération Nationale.

Il sera arrêté par la police française, en possession de sa fausse carte d’identité, dans le petit hôtel où il avait trouvé un refuge provisoire. Malgré la brutalité des interrogatoires, les policiers n’en connaîtront pas la provenance, et aucun membre du réseau ne sera inquiété.

Il est incarcéré à la sinistre prison du dépôt de Paris, et transféré ensuite à la prison de la Santé à Paris, où il restera plusieurs mois, y subissant mauvais traitements et privations et c’est dans sa cellule qu’il passera tristement l’anniversaire de ses 20 ans, le 27 juin 1944.(…)

Faute de preuve et malgré sa fausse carte d’identité, soupçonné d’activité clandestine, il sera libéré.(…)

Il sera parmi les premiers dans les combats pour la Libération de Paris en août 1944, dans les F.F.I. « Forces Française de l’Intérieur » du Colonel Rol-Tanguy. (…)

Le 24 août 1944 vers 18 heures, il sera très grièvement blessé, car criblé de balles de mitrailleuse, et miraculeusement, il survivra à ses terribles blessures.(…)

 

André Bergeron, aura eu une très grande activité pour la défense des droits légitimes des anciens combattants et victimes de guerre et dés 1946, il sera le fondateur à Valréas, de la section A.R.A.C. (Association Républicaine des Anciens Combattants) où il restera le dirigeant pendant 50 ans. Il transmettra aux autorités compétentes, un très grand nombre de dossiers.

C'est par lettre en date du 27 novembre 1966 du secrétariat de l'ANACR (Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants)  à Avignon adressée à Monsieur André Bergeron (ARAC Valréas), qu'une demande de constitution d'un comité  ANACR a vu le jour.

En 1970, il sera à Valréas, avec Mademoiselle Gilberte SCMITT et Monsieur Freddy JALIFIER, l’un des initiateurs de la création de la section de l’Association des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes.

Le 12 juin 2003, Joseph Coutton, fusillé-rescapé de Valréas,alors président de l’association des Familles de Fusillés, lui remettra le drapeau de l’association et deviendra pendant plus de 14 ans le Porte Drapeau. Un grand honneur pour lui, lui-même rescapé de la barbarie nazie.

Vice-Président de l’association des familles de Fusillés, avec Elise son épouse ils n’auraient manqué sous aucun prétexte la commémoration de la journée tragique du 12 juin 1944 à Valréas.

 

André BERGERON est titulaire de diverses décorations :

 

  •          Nommé Chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire
  •          La Croix de Chevalier de l’Ordre Nationale du mérite au titre du ministère de la défense obtenue le 6 mai 1982
  •          La Médaille militaire décret du 12 avril 1951
  •          La Médaille de la Résistance Française décret du 20 novembre 1946
  •          La Croix du combattant volontaire 39/45
  •          La Médaille des blessés de guerre
  •          La Médaille des Internés de la Résistance
  •          Le Titre de reconnaissance de la Nation en témoignage des services rendus à la France.

 

André Bergeron est décédé le 29 mai 2018

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Georges GONNET alias "Géo Galtier - résistant combattant

11 Avril 2024, 08:11am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Souvenir

Georges GONNET alias « Géo Galtier », secrétaire de l’association des Familles de Fusillés.

Un homme posé, respectueux et surtout discret dans son engagement dans la résistance. Discret dans son passé, comme nombre de ces hommes et femmes résistants – combattants, pour une seule cause, défendre leur patrie.

Entré en résistance au Mouvement Combat en janvier 1942 à l’âge de 19 ans, il est affecté au Groupe Francs, participant à tous les engagements du groupe jusqu’au 30 septembre 1942 – Pose de bombes, plastiquages de divers bâtiments dans Lyon et sa banlieue .

Arrêté ce jour du 30 septembre par la dénonciation d’un membre de son groupe fait prisonnier. Interrogé, torturé pendant 7 jours puis incarcéré à la prison de Saint Paul et Saint Joseph à Lyon, jugé par le Tribunal spécial présidé par Joseph Darnaud, il est condamné à 1 an de prison, puis libéré le 30 juillet 1943, mais repris au greffe du Tribunal par la brigade antiterroriste pour être dirigé sur un camp d’internement. Au bout de 8 jours, il s’évade avec son camarade Rodolphe Berthaud du Palais de justice de Lyon. Il rejoins les maquis de l’Oisans, puis de Chartreuse et du Grésivaudan jusqu’au 1er février 1944. Retour sur Villeurbanne où il reprends contact avec le Groupe Francs, il reconstitue une unité de groupe. Il participa à la libération prématurée de Villeurbanne, puis celle de Lyon.

Engagé pour la durée de la guerre, puis revenu à la vie civile, il devient le Président des Anciens des Mouvements Unies de la Résistance de Lyon, il est notamment à l’origine du Musée National de la Résistance et de la Déportation à Lyon. Valréassien depuis 25 ans, il était membre puis secrétaire de l’association des Familles de Fusillés, Déportés, Internés, Résistants et Patriotes de l’Enclave. Titulaire de la Médaille Militaire, Croix de Guerre avec Palme, Médaille de la Résistance, Croix de Combattant Volontaire de la Résistance, Croix du Combattant 39/45, Médaille des Internés L’Association des Anciens des Mouvements Unies de la Résistance de Lyon avait sollicité récemment l’obtention de la Légion d’honneur, titre qui pourrait lui être attribué à titre posthume. 

Communiqué de presse novembre 2002 de l'association des Familles de Fusillés

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