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Valréas 12 juin 1944 - 53 fusillés

Le texte du chant du Maquis Ventoux retrouvé

16 Janvier 2023, 09:18am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Les recherches dans les archives d'un ancien Résistant de Buis-les-Baronnies (Drôme), officier du Maquis Ventoux, de notre association des CVR de Vaucluse viennent de nous permettre de faire l'émouvante découverte de deux exemplaires originaux dactilographiés du chant du Maquis Ventoux. Le premier texte intitulé "Chant du Maquis Ventoux" est composé de 3 couplets avec un refrain unique, son auteur et l'air de musique associé ne sont pas précisés. Par contre, le second texte intitulé "Chant du Maquis" est attribué à Raymond LEGAL,... [Lire la suite]

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Les recherches se poursuivent sur André Roger CHAIFFRE

10 Janvier 2023, 17:32pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

L’attitude détendue du lieutenant-colonel de Lassus, au centre et au premier rang de l’assemblée officielle, semble indiquer que la manifestation (prise d’armes) n’a pas encore eu lieu. L’officier supérieur est accompagné (derrière lui, au second rang), par le commandant Chaiffre et le capitaine Rueff (coiffé d’un béret et le bras relevé).

L’attitude détendue du lieutenant-colonel de Lassus, au centre et au premier rang de l’assemblée officielle, semble indiquer que la manifestation (prise d’armes) n’a pas encore eu lieu. L’officier supérieur est accompagné (derrière lui, au second rang), par le commandant Chaiffre et le capitaine Rueff (coiffé d’un béret et le bras relevé).

Voilà déjà cinq années, que je me consacre aux diverses recherches d'André Roger Chaiffre alias « Roger » dans la résistance et ayant participé aux événements du 12 juin 1944 à Valréas.

A ce jour, aucun document administratif n'a été trouvé sur son décès au vu de mes divers contacts avec les administrations concernées, ainsi que dans son relevé du registre matricule. Contacts divers avec des membres du Cercle de Généalogie de France, aucune information, si ce n'est celle à ma connaissance. Aurait-il émigré avec son épouse (dont son acte de décès à elle aussi nous est inconnu) dans un pays autre que la France (?)

Les raisons de mes recherches sur ce personnage :

André Roger Chaiffre, malgré ses implications dans divers actes de résistance, nous interpelle sur certains de ces actes, entre autre sur sa participation au 12 juin 1944 à Valréas, où il se « distingue » d’avoir « abattu » un avion allemand, ce qui est totalement faux au vu des témoignages des résistants présents au barrage de la route de Baume de Transit, barrage qui n’aurait pas reçu l’ordre de repli, là encore des témoignages démontrent qu’un certain Lieutenant Émile et un certain Chaiffre « auraient » refusaient de quitter le barrage. Témoignage de Georges Bonnefoy dans le livre du 12 juin 1944 -53 Fusillés : " Georges (Pierre Rigaud) envisage le repli mais, finalement, cet ordre ne fut pas donné en raison de l'opposition de Roger Chaiffre, présenté par certains... comme responsable F.T.P.F. On a vu cependant, que Roger Chaiffre n'était pas au moment de l'occupation de Valréas, membre des groupes F.T.P.F. 

Actes d’état civil ou de mariage en notre possession, ne nous mentionnent pas sa date de décès , qui d’après nos lectures diverses sur des livres relatant la résistance en pays drômois serait décédé vers 1989 – Contacts pris par diverses services administratifs de la Seconde  Guerre mondiale, ne nous apportent rien de plus, si ce n’est qu’on retrouve sa trace en 1954 à la Maison d'arrêt d' Avignon (?) – Faut-il dans cette dernière information provenant de son registre matricule, que nous sommes en mesure de nous interroger sur le témoignage de Michel COULOUVRAT (Livre du 12 JUIN 1944) : « Plus tard les hostilités terminées, j'ai eu la visite de Roger Chaiffre et de deux personnes dont une femme. J'avais repris mon activité et je travaillais dans mes vignes. Cet individu (je dis : cet individu) ayant perdu son commandement, venait me rendre visite dans un but qui n'avait rien à voir avec les souvenirs, voir l’honnêteté. »

Dans le livre du 12 juin 1944 – 53 fusillés – Association des Familles de Fusillés, Déportés, Internés, Résistants et Patriotes de l'enclave, il est fait souvent référence à la présence de Roger André Chaiffre allias « Roger », envoyé par le Parti Communiste Français de Marseille pour prendre le commandement des Francs Tireurs Partisans lors des événements du 8 au 12 juin 1944 à Valréas. Commandement contesté par les Communistes de Valréas. Ainsi que ses diverses actions sur le terrain.

Par la relecture de ce livre et des témoignages qui lui sont attribués, nous avons voulu comprendre qui était Roger André Chaiffre, reconnu par divers chefs en haut lieu, à son appartenance en sa qualité d'officier commandant les F.T.P.

Dans ce livre, il est dit qu'aucune trace de ce personnage n'a pu permettre de le contacter, de le situer si ce n'est qu'il aurait été vu par Amédée Tena, responsable A.S. , en tenue de Colonel, siégeant à l'Hôtel de la Croix d'Or à Valence, en Septembre 1944. D'autres récits le situent présent en sa qualité de Commandant à la Libération de Crest (Drôme) en compagnie du Lieutenant-Colonel de Lassus et d'autres officiers.

Étrange, aucun dossier administratif aux archives du Service Historique de la Défense !

Par contre par le service de la Commission Nationale de la Médaille de la Résistance Française, nous apprenons que André Chaiffre dit Roger est titulaire de la médaille de la Résistance Française par décret du 15 octobre 1945.

 

Un mémoire de proposition (peu étoffé) nous est adressé.

 

Chaiffre André dit Roger né le 8 juillet 1909 à Rougemont (Haut-Rhin)

Grade commandant à titre fictif

Deux blessures par balles :

jambe gauche 23.11.1939

bras gauche 05.1944

Officier courageux, énergique et plein d'allant – résistant de toute première heure – Découvert par la Gestapo est arrêté en novembre 1942 alors qu'il se trouvait dans le département des Bouches-du-Rhône – est transféré à Toulouse d'où il s'évade en même temps que le général de Lattre de Tassigny et le colonel Saint-Sauveur (dit CONSTANS) – Le Cdt Chaiffre a été un organisateur de la résistance dans la Région d'Aix-en-Provence.

Le 22 -12-1943 est arrêté de nouveau et condamné, mais la prison où il se trouvait est attaquée par les patriotes. Il profite de cette occasion et s'évade avec 17 camarades.

En 1944 organise les maquis de la région de Valréas, prends part à toutes les actions dans le Sud Drôme où il se distingue au cours de l'attaque de Valréas.

En juin 1944, est nommé adjoint au chef départemental F.F.I.

Il est à noter que dans ce mémoire bien des désaccords à cette date nous laisse interrogateur au vu des recherches effectuées sur les évasions, date, lieu...

 

A suivre

 

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29 janvier 1944 à Valréas (Vse)

9 Janvier 2023, 16:54pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Plaque rue Pasteur à Valréas (Vse)

Plaque rue Pasteur à Valréas (Vse)

Le 29 janvier 1944, les F.T.P.F. (Francs Tireurs Partisans Français) du maquis de la Lance, font une descente à la mairie de Valréas pour y récupérer des tickets de ravitaillement. En descendant l’escalier, Félix Rotta est blessé accidentellement par une balle de mitraillette. Il est amené chez le docteur Quet (Médecin de la Résistance) qui, ne pouvant le soigner, conseille de le conduire à l'hôpital. Beaucoup de temps avait été perdu et les Allemands avaient été avertis du passage de la camionnette dans le Berteuil. Il faut dire que cette camionnette appartenait en fait à un épicier en gros du bas du Berteuil et qu'elle lui avait été dérobée avec sa marchandise environ un mois auparavant : la marchandise avait été utilisée au maquis, mais la voiture continuait à servir pour les coups de main du secteur.

Ce jour-là, le gendre de l'épicier a vu passer la camionnette devant sa maison, et il est à peu près sûr que c'est lui qui a averti les Allemands qui se sont tout de suite regroupés pour l'intercepter. (La femme de ménage de l'époque a entendu le coup de téléphone juste avant le branle-bas des Allemands). Des témoins affirment que ce monsieur s'est même permis d'aller gifler le prisonnier après la fusillade sans qu'aucun de ses gardes n'intervienne. Il a choisi de quitter Valréas à la Libération, et il a bien fait. Ses activités de marché noir et de collaboration étant notoires.

Mais revenons au 29 janvier 1944

Les Allemands, en embuscade, attendaient donc la camionnette des maquisards dans la rue Pasteur, face au bureau de tabac « Aubert ». Au cours de la fusillade, trois maquisards furent tués : Poinas1, Genevès2 et Stivalet 3, un fut fait prisonnier, les autres réussirent à s'enfuir ou à se cacher (en particulier chez monsieur Gras, le boiteux). Raoul Barthélémy m'avertit qu'il avait recueilli un F.T.P.F., qui s'était échappé et qu'il l'avait conduit à la Matte. Nous repartons à la Matte et là je demande au F.T.P.F. de rejoindre son maquis et d'avertir son chef de camp afin qu'il descende dans la soirée chez moi pour organiser la « récupération du prisonnier ». Entre temps, j'essaie de me renseigner pour savoir où ce prisonnier a été conduit. Vers huit heures du soir, le chef Riquet et quelques autres arrivent à la Matte. La discussion est longue. On décide enfin que deux d'entre nous resteront et essayeront le lendemain matin de récupérer le prisonnier au départ des cars. Malheureusement, les allemands l'avaient déjà envoyé vers d'autres lieux. (...)

Extrait du témoignage d' André Monnier responsable des Jeunesses Com­munistes en Juin 42. Responsable des F.T.P.F. Locaux jusqu'à la Libération


 

 

1 GR 16 P 483123 POINAS, Auguste Marcel né le 14.07.1922 Saint-Félicien Ardèche FRANCE Homologué

2GR 16 P 250360 GENEVES, Henri 05.12.1923 Die Drôme FRANCE Homologué

3 Maurice Charles Édouard STIVALET alias Luc Pierre Jean Antoine Mort pour la France le 29-01-1944 à Valréas(84 - Vaucluse, France) Né le 27-11-1927 à Montagny (69)

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Michel Reboul au Conseil d’administration de l’association ANFFMRFA

28 Novembre 2022, 17:07pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Michel Reboul au Conseil d’administration de l’association ANFFMRFA

C’est avec un grand honneur que je viens de prendre connaissance de mon admission au Conseil d’administration de l’Association Nationale des Familles de Fusillés et Massacrés de la Résistance Française et ses Amis.

Mon engagement dans l’association des Familles de Fusillés (AFFDIRPA) du 12 juin 1944 à Valréas  au sein des divers bureaux, présidés par Joseph Coutton et Mme Raymonde d’Isernia, puis prenant par la suite depuis 2008 la présidence me réconforte dans cet engagement pour la mémoire de nos chers disparus. Je souhaite, malgré certaines péripéties contradictoires poursuivre ceux qui depuis plus de 78 ans ont su perdurer notre association, avec toutefois le soutien des membres des familles de fusillés, qui sans leur présence notre association ne serait viable.

 

Depuis, le massacre de Valréas ne reste pas dans l’oubli :

Joseph Coutton, dernière mémoire de la fusillade du 12 juin 1944 – Association Nationale des Familles de Fusillés et Massacrés de la Résistance Française et ses Amis (familles-de-fusilles.com)

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Occupation éphémère de Valréas par la Résistance.

19 Novembre 2022, 10:54am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Photographie groupe de résistants de Tulle (Corrèze)

Photographie groupe de résistants de Tulle (Corrèze)

Occupation de Valréas par la Résistance décidée, mais loin d'être efficace, si ce n'est de l'inconscience d'un certain haut commandement, sachant que les « troupes de résistants » non loin d'être des centaines d'hommes, mais quelques vétérans de la première guerre mondiale, des résistants venant d'autres lieux « appuyés » par des jeunes réfractaires au S.T.O. Malgré, l'avertissement d'un autre officier, le Commandant Joseph ALAZARD, alias « Don José » : «... le 11 juin au soir, il renseignait lui-même, devant plusieurs témoins à un poste avancé, et sous le feu de l'aviation allemande qui devait se produire le lendemain. Il conseillait une manœuvre en retraite vers le maquis, quitte à faire par la suite un retour offensif. .. » , le repli n'a pas été donné assez vite pour éviter toute confrontation avec l'ennemi. Un des barrages ne le recevant pas, nous en connaissons la suite, comme nous connaissons l'arrestation d'autres résistants en fuite ainsi que des otages civils. Puis cette inconscience d'un « officier » Capitaine par la suite lors de divers combats, André Roger CHAIFFRE, envoyé par le Parti Communiste Français de Marseille pour prendre le commandement des F.T.P.F. Même si sa venue par les FTPF de Valréas est contestée, il a bien était dans l’État Major du Capitaine ALAIN..... et devint par la suite l'officier en second du Colonel LEGRAND au commandement de la Drôme. De cette occupation éphémère, du 8 au 12 juin 1944, deux avions de reconnaissance allemands survolés la région, fallait-il comprendre que les troupes allemandes en retrait étaient prêtes à intervenir au moindre accrochage. Sans repli, comme il avait été décidé, les risques étaient majeurs.

André CHAIFFRE, alias « Roger », se trouvant sur un barrage n'a trouvé de mieux lors du passage des avions, de prendre un fusil mitrailleur et de leur tirer dessus. Fort heureusement sans les atteindre, contrairement au déclaration du capitaine Alain dans un de ses témoignages (le grossissement des actes étant dans chaque engagement militaire bien connu). Mais cet acte, aurait déclenché le mécontentement de certains officiers allemands décidant de prendre en otage la ville de Valréas.

 

Aujourd'hui, cet acte de résistance peut-être perçu comme irréfléchi !

 

Bien des témoignages revendiques, que malgré l'engagement de combattre l'ennemi, la peur était en soi et le manque d'entraînement qu'ils soient du Chef ou du combattant volontaire.

Que ce soit à Tulle, comme décrit ci-dessous, où à Valréas connaissant les faits.

 

« on n'était pas des guerriers, on venait juste de quitter l'école, la charrue. On avait peur pour sa peau. Pour ma part, je songeais d'abord à me protéger des tirs allemands avant de riposter. » - Entretien de Roger Bette avec Emmanuel Amara, dans le documentaire Tulle, enquête sur un massacre 10 juin 1944

« Beaucoup d'éléments ont été décevants sous le feu et on lâché pied dés qu'ils ont senti devant eux une certaine résistance. On ne fait pas des soldats avec des recrues organisées depuis huit jours à peine. Par ailleurs, certains chefs de détachements et de compagnies manquent de l'allant nécessaire pour entraîner les hommes au combat. On sent très nettement la crise des cadres sulbaternes au point de vue militaire » AMT, J.-J. Chapou, Considérations générales sur l'échec de Tulle.

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Hommage aux résistants-combattants

18 Novembre 2022, 14:17pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Hommage aux résistants-combattants

Un peu de rappel en cette période de commémorations diverses et d'engagement (personnel)  dont certaines personnes s'accaparent des faits de guerre, dont ils n'ont entre autre aucune valeur combattante.

A tous ceux qui se sont engagés en qualité de combattants volontaires de la Résistance, poursuivant l'ennemi jusqu'en Allemagne et bravant tous les dangers jusqu'à pour nombreux d'entre eux laissant leur vie pour la Patrie.

Une reconnaissance qui malgré leur absence en cette année 2020, dont la plupart se veulent les témoins de ces valeureux combats ne peuvent être oubliés, et ne peuvent-être occultés par des témoignages qui ne seraient avoir la valeur des leurs. 

Les Valréassiens qui ont poursuivi la guerre après le 12 juin 1944, et surtout repousser les allemands jusqu'en Maurienne et même en Allemagne, ne les oublions pas ; entre autre Élie Jardin, sergent-chef, né le 8 mars 1920 à Vinsobres (Drôme), résistant de Valréas, tué en Maurienne, et bien d'autres résistants de Valréas continuant cette guerre , ceux du Bataillon Morvan , Émile Bouchet, Louis Barthe, Marcel Constant ..

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Tatouage sous le matricule 43360

17 Novembre 2022, 17:03pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Tatouage sous le matricule 43360

Afin de ne pas oublier - Rétro 2005

 

A l’heure où nous nous apercevons que bien des faits de guerre se voient d’être revus ou manipulés par des personnes se devant de donner un autre aperçu des actions menées, mais aussi de certains personnages se donnant une importance, alors qu’il n’en est rien au vu qu’ils ne peuvent apporter une preuve de leurs engagements quelconques dans leurs écrits ou leur parole, nous nous devons de rester vigilants et surtout ne pas hésiter pour la mémoire de nos chers disparus de dénoncer de tels agissements.

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10 JUIN 1944 à Valréas

10 Novembre 2022, 11:02am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

10 JUIN 1944 à Valréas

Toujours dans les recherches de cette période dramatique, loin d’être en « sommeil » , nous découvrons un nouveau document concernant la « libération » de Valréas , le 10 juin 1944 et je suis étonné de prendre note dans cette archive datant ( ?) ,  d’un résumé du 1er bataillon du 1er Régiment F.T.P.F. Drôme

Dates                                                 10 juin 1944             

Nature de l’opération                     Libération

Effectifs engagés                              50

Lieu d’exécution de l’opération    Valréas (Vaucluse)

Résultats obtenus                           nombreuses pertes

Pertes                                                2 tués 1 blessé

Observations                                    (Allemands)

Malgré les 5 éditions de l’ouvrage du 12 Juin 1944 – 53 fusillés à Valréas – Récits et Témoignages, ainsi que mes divers contacts avec les rescapés, que ce soit Joseph Coutton ou Emile Bouchet, de mes diverses lectures d’ouvrages relatant les faits du 12 juin 1944 à Valréas, je n’ai eu connaissance de cette journée du 10 juin 1944 .

Encore une énigme à résoudre…ou pas !

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Le 11 novembre, une cérémonie centenaire

9 Novembre 2022, 10:39am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Le 11 novembre, une cérémonie centenaire

C’est en 1922, voilà 100 ans, que cette date commémorative a été mise en place pour ne pas oublier.

La mémoire de la Première Guerre mondiale s’est mise en place très vite avec des éléments majeurs au niveau local, l’installation rapide de plaques  commémoratives dans les églises (plus rarement dans les mairies) mais surtout par la construction de Monuments aux morts sur l’espace public. Au niveau national la création du soldat inconnu en 1920 puis l’élaboration d’un culte du souvenir avec la cérémonie de la flamme de l’Arc de Triomphe à partir de 1923 ont constitué une autre étape majeure ; Mais c’est la mise en place d’une date commémorative fériée en 1922, qui va ancrer durablement la mémoire du conflit dans la société française.

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