Le 16 mars 2024 – Michel Reboul
En réponse au communiqué sur le site Ville de Valréas Facebook, je tiens à rectifier certaines lignes :
« Les plaques commémoratives, actuellement situées au château de Simiane, sont des témoins poignants de notre histoire. Cependant, avant 2008, ce château était fermé à la visite et n’ont, par conséquent, jamais fait l’objet de commémorations spécifiques. »
1 / Ces plaques apposées sur les murs de l’Hôtel-de-Ville depuis le 12 janvier 1946, n’ont jamais été mises pour des commémorations, mais pour leur rendre hommage dans ce lieu public. Pour ces commémorations, nous avons le Monument aux Morts des guerres 14/18 – 39/45 et d’Indochine – Algérie, ainsi que le Mur des Fusillés, où dans ces lieux depuis la création de ces monuments, chaque année par des cérémonies, nous leur rendons hommage.
Bien des expositions ont été dans ce lieu (galerie) de 2010/2014, sans que ces plaques soient choquantes pour le public, tout au contraire.
2 / Les déplacer dans un autre lieu ?
« la Municipalité envisage de déplacer ces plaques vers un lieu ouvert au public »
Je rappelle pour ressaisir la mémoire , que lors de l’AG des Familles de Fusillés en date du 5 mai 2023, la mairie proposait de les déplacer au Mausolée, cimetière rue Marie Vierge, alors que dans ce lieu il y a déjà des plaques mémorielles ! De plus, nous serions informé, toutes les associations concernées de la suite donnée (aucune réunion à ce jour.)
( Depuis plus de 10 ans, nous réitérons à chaque assemblée et en présence des élus, notre souhait d’une salle des combattants et victimes de guerre. Sans résultat depuis !)
Par la suite, après la cérémonie du 12 juin 2023, monsieur le Maire, m’informait que les plaques ne seraient pas déplacées. Certes, pour y être camouflées lors de diverses expositions, dont celle de Banksy qui a amené 15.000 visiteurs dans ce lieu (sans que les noms de ces plaques soient dévoilés.)
3 / Lors de l’assemblée générale du Comité local ANACR Valréas le 29 janvier 2024, nous pouvons lire sur le site ANACR VAUCLUSE :
Les panneaux à la mémoire des morts pour la France de 1914/1918 et 1939/1945 placés au 1er étage de la Mairie ont été recouverts de rideaux beiges...
Il était question de les déplacer…Nous n’étions pas opposés à condition que ce soit dans un endroit public et accessible.
Le déplacement aurait fragilisé les plaques d’après M. Vigne (adjoint au maire)
Nous ne comprenons pas la raison de ce recouvrement que nous jugeons violent, un peu comme une censure.
Le but est-il que le bâtiment soit remis en l’état du XVIIIème siècle ?
Ces plaques font parties de l’histoire de Valréas, même si elle est plus récente.
Source : ANACR Vaucluse (anacr-vaucluse.fr)
Depuis, de cette initiative prise par le Maire, sans aucune concertation avec les personnes concernées de cette mémoire vive de Valréas, que nous défendons avec ardeur depuis des années, aucune réunion n’a été proposée.
De nos lettres adressées au Maire, restées sans réponse, nous avons été obligés d’alerter les habitants de Valréas, mais aussi des alentours, ainsi que diverses associations patriotiques et le directeur de l’ONACVG du Vaucluse (Office Nationale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre). C’est la raison aussi de cette Pétition.
Aujourd’hui, la communication se fait par la voix des réseaux sociaux, nous en déplorons la manière, mais nous nous devons d’être entendu.
Nous constatons que la municipalité de Valréas en fait tout autant !
4 / En ce 80ème anniversaire du 12 juin 1944, je vous réitère que notre association a lancé à notre initiative, sous le couvert du directeur de l’’ONACVG du Vaucluse, une invitation à Madame Patricia MIRALLES, secrétaire d’État chargée des anciens combattants et de la mémoire. Une première réponse nous a été adressée.
Osons croire que cette cérémonie reflètera toute l’attention pour la mémoire de nos martyrs du 12 juin 1944.
A noter :
COMPTE-RENDU ASSEMBLEE GENERALE DU 6 JANVIER 2012
Extrait :
(…) Une plaque , un monument, un mur, des inscriptions certes, mais devant l'inconnu de ces faits comment expliquer ce qui s’est vraiment passé.
Une salle du combattant et des victimes de guerre est le seul lieu où les écoles, les divers visiteurs pourront comprendre par des archives, des écrits mis à leur disposition ce que représentent ces diverses associations qui se sont investies depuis tant d'année.
Voilà une fois encore pourquoi il est nécessaire d'avoir un tel lieu de mémoire, pour ne pas oublier ce qui s'est passé hier, malgré tout aujourd'hui cela se poursuit ailleurs.
Nous ne demandons pas une Maison, mais une salle digne de recevoir cette mémoire multiple.
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