Six jours pour libérer le Vaucluse.
Les troupes alliées ont franchi la Durance le 20 août pour réaliser l'amalgame avec la résistance. La 3ème division d'infanterie U.S., connu comme le « Rocher de la Marne » en raison de son vaillant comportement dans la bataille de la Marne, durant la première guerre mondiale débarque le 15 août 1944, en Provence , remplissant sa mission dans notre département avant de remonter la vallée du Rhône, au prix de lourdes pertes.
Le 27 août la totalité du département était libérée.
Le 20 août, les premiers Américains franchissent la Durance à hauteur de Mirabeau et entrent en contact dans le Luberon avec des résistants et l'équipe, Jedburgh Citroën (mission interalliée parachutée antérieurement). Trois divisions U.S., sous l’autorité du Général Truscott. (…)
Le 26 au soir, la progression reprend suivant deux axes : l'un en direction de Richerenches, l'autre de Dieulefit.
Le 27 août tous les objectifs sont atteints.
Au cours de ces journées d'opérations dans le Vaucluse, outre les missions prévues, de nombreux villages et bourgs ont été reconnus par des patrouilles blindées ou d'infanterie pour s'assurer de l'absence d'éléments ennemis .
A Valréas, le pont de la Coronne est détruit par l'armée allemande en fuite.
Chewing-gums, cigarettes et embrassades.
« Après la tragédie de Valréas, la joie, la liberté de ce 27 août 1944, les Américains rentrent dans Valréas . Comme d'autres jeunes filles de mon âge, nous courons vers la route d'Orange pour les accueillir. Nous montons même sur leurs véhicules. Je suis sur la photo prise devant l'hôtel Thomassin (actuellement le Grand Hôtel) de l'article du journal du correspondant Gourru. »
Témoignage d’Élise Bergeron née Barthe.
« Le temps a passé, malgré le douleur du 12 juin qui nous vient chaque année, et nous sommes arrivés au 27 août 1944. Ce jour là, il y avait beuacoup de monde au monument aux morts. Avec plusieurs amies nous sommes allées au carrefour du chemin des Estimeurs et de la route d'Orange à la rencontre des Américains. Ils nous ont reconduites au carrefour du 11 Novembre 1918.Une partie important de la population se trouvait là et manifestait sa joie. Une phtographie, sur la quelle je suis présente avec une amie sur le véhicule américain avec le maire Jules Niel »
Témoignage de Marie-Louise Ginoux, veuve de Marcel Arsac
Sources : Le Dauphiné Libérée du 22 août 2004 - Livre Valréas se souvient, association familles de fusillés Valréas