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Valréas 12 juin 1944 - 53 fusillés

actions de l'association

Quand l'histoire est bafouée par des historiens

13 Avril 2021, 13:55pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Quand l'histoire est bafouée par des historiens

Devons-nous nous arrêter sur des écrits qui nous font penser à une utopie burlesque, ou peut-être l'auteur s'est servi d'un fait historique pour alimenter des pages blanches d'une fiction pour vendre ses livres ?

Christian DURANDET n'en est pas à son premier livre de mémoire de résistance, dont il se joue des faits réels, les mettant en scène d'une plume grossière pour les rescapés et familles des victimes – Des archives s'ouvrent et nous apportent encore plus de réels témoignages et documents, effaçant des années d'engloutissement de faux et usages de faux de documents et de livres mis en page ou en ligne depuis la fin de la seconde Guerre Mondiale – Il est vrai que bien des actes inqualifiables ou supposés ayant existé œuvrent dans la mémoire des hommes et ne sauraient être contredit par certains historiens peu scrupuleux à dire la vérité si ce n'est un charabia de récits pour leurs biens personnels de vendre des histoires qui entachent notre passé.

 

Dans un blog, nous découvrons avec stupéfaction un récit sur la période du 12 juin 1944 à Valréas, il est de notre devoir de contester avec véhémence de tels récits abjects – Nous avons notifier notre désapprobation à l'auteur de ce blog : qui mentionne : Enfin, je précise que le texte ci-dessous est le point de vue de M. DURANDET sur ces événements. D’autres sources ou témoignages, notamment ceux recueillis par l’association des familles de fusillés de Valréas apportent des éléments contradictoires.

 

Quelques passages qui nous ont choqué et dont nous ne pouvons qu'être outré de se servir de ce 12 juin 1944 à Valréas, pour se mettre en « avant » dont l'auteur aurait pu avoir l'obligeance au moins de mentionner « Livre fiction » !

 

Une première attaque allemande se heurte au barrage de la route qui vient de Visan. Sous le feu nourri du Maquis, les forces allemandes doivent se replier. Même les chars ne peuvent franchir les défenses qui ont été dressées avec l’aide de la population et l’Allemand préfère économiser ses troupes d’assaut.

Après quelques heures d’accalmie, la riposte allemande viendra du ciel. Les premiers bombardiers en piqué Messerschmidt font leur apparition, venant des bases de Visan et de Montélimar. La précision du tir est remarquable et les barrages souffrent énormément. Les maquisards comprennent qu’un grand dispositif de riposte est en place et qu’ils finiront par céder sous le nombre et la puissance de feu de l’ennemi. Ils décident pourtant de continuer à tenir leurs positions.

Reprise de la ville par les Allemands

C’est le 12 juin à midi que le drame se noue. Le commandement allemand a réussi à utiliser une ligne téléphonique remise en état. Un responsable F.F.I. prend la communication. L’Allemand parle un excellent français et ses menaces sont précises:

A partir de l’heure qui suit, nous arrêterons les bombardements des barrages. Nous allons par contre, procéder au bombardement intensif de la ville et à sa destruction complète. Nous vous promettons qu’il ne restera plus âme qui vive à Valréas. Si les barrages sont enlevés, les troupes reprendront possession de la ville. Sinon, le bombardement commencera dans la minute suivante jusqu’à la destruction complète de la ville et nous ne tolérerons la survie d’aucun habitant.

Quelques maquisards ont décidé de mourir sur place et de défendre l’accès à la ville. Ils sont exterminés par la ruée des blindés. Les groupes de maquis ont réussi à fuir et prennent le chemin de la montagne. Il ne reste aucun combattant à Valréas.

Mais les Allemands sont déchainés. Ils tirent des centaines de rafales d’armes automatiques dans les rues. Aucune vitre ne reste en place. Ils enfoncent les portes à coup de pied et tirent dans les maisons. Tous les habitants visibles sont la cible des tueurs déchainés. Il se trouve même parmi les Allemands un détachement de la division S.S. Charlemagne, français qui ont choisi l’uniforme tête de mort. Ils s’interpellent en français et lancent des injures aux femmes avant de les cribler de balles. (FAUX selon l’association – participation de la Wehrmarch et de la 8e compagnie Bradenbourg, et non des SS.) - Nous précisons que tout est faux dans ce récit -

A 17 heures, la population est réunie autour du dôme à musique. La place est noire de monde. Le commandant allemand est déchainé et hurle des insultes qu’un français en uniforme allemand traduit avec autant de vigueur. Pendant ce temps, les troupes patrouillent dans la ville et enfoncent les portes des maisons qui, contrairement aux ordres, sont fermées et massacrent systématiquement les habitants.

Même les malades et les vieillards tombent sous les balles (Faux).

 

Cinquante-trois habitants vont faire les frais de cette leçon de l’occupant (27 résistants et 26 habitants selon l’association). Les Allemands ont ramassé au hasard des hommes qu’ils préféreraient ne pas abattre sur place. Tous les prétextes sont bons pour faire parti du lot. L’un n’a pas répondu très poliment (ou bien l’Allemand n’a pas compris ce qu’il disait), un autre revenait de la chasse portant un fusil et n’a pas réussi à prouver qu’il n’était pas un terroriste ( aucun témoignage - burlesque !). Et puis quelques F.T.P. qui se repliaient sur Beaumes ont été pris.

Les 51 restants sont toujours massés contre le mur de la maison Clarice. Le commandant commence lui même le carnage. Il dégaine son pistolet et tire une balle sans viser au milieu du groupe. Il se garde bien de donner l’ordre d’ouvrir le feu au peloton d’exécution. Il tourne des talons et va prendre un verre au café de la place. Puis il revient et finit son chargeur, toujours sans viser, dans la masse humaine rassemblée devant le mur. (Aucun témoignage des survivants sur ce récit)

Entre temps, beaucoup des 2000 soldats se sont lassés de ce jeu; Ils ont préféré partir  en exploration dans les rues de la ville déserte. Ils se livrent au pillage méthodique des maisons et mettent ensuite le feu aux habitations. (une seule habitation route de Vinsobres)

Le commandant a laissé une garde au pied du mur d’exécution. Pendant une heure ou deux, les sentinelles se sont encore amusées à tirer quelques balles dans le tas de cadavres puis, lassées, sont également parties se coucher. (Aucun témoignage concernant ce fait - ni du maire présent)

 

Extrait du livre Les maquis de Provence – Christian DURANDET éditions France Empire 1974

 

Présentation sur le blog : https://nosabsentspresents.com/2019/06/14/12-juin-1944-le-massacre-de-valreas/

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La transmission de mémoire à la Sauce Puy du Fou

16 Septembre 2020, 16:43pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

L'investissement est estimé à 100 millions d'euros. C'est une société privée qui porte le projet. Hervé Morin a un rêve : voir ce Puy du Fou à la sauce normande (même s'il n'aime pas l'expression) prêt pour le 80ème anniversaire du Débarquement en 2024. 

 

Les derniers vétérans, résistants, combattants, déportés s'éteignent et ne seront plus là d'ici peu. On imagine des spectacles pour les honorer à la sauce Puy du Fou, pour transmettre cette mémoire, mais dans quel but, si ce n'est un profit sur le dos des victimes de la seconde Guerre mondiale.Inadmissible !

Petit à petit, nous nous apercevons par la décision politique, que ce soit des élus nationaux ou locaux lors de différentes cérémonies, entre autre celle de la Libération des diverses communes, une autre Histoire, voire une Histoire revisitée, par des « spectacles » effectuées par des associations de reconstitutions des faits de guerre, faut-il qu'elles ne soient pas entachées de mensonges.

Un exemple flagrant, dont je me suis indigné auprès des responsables.

Pour le 65ème anniversaire de la Libération de la commune de Visan (84), une reconstitution a été mise en place : Les américains entrant dans le village et mitraillant des allemands attablés à la terrasse d'un café – Les spectateurs nombreux applaudissaient ce spectacle, sans compter le reste.

D'où, mon indignation, sachant que cette commune à été libérée sans un coup de feu, les allemands étant en repli.

C'est cela que l'on veut transmettre à nos générations futures ?

Comment pouvons-nous imaginer de tels spectacles à la mode du Puy du Fou ?

Mensonge sur notre histoire, alors que nous sommes toujours à intervenir sur certains récits, certains témoignages revisités.

Commémorations, Oui ! Spectacles, Non !

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Lettre de remerciements d'une grande poétesse de l'enclave

12 Septembre 2020, 09:01am

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Lettre de remerciements d'une grande poétesse de l'enclave
Lettre de remerciements d'une grande poétesse de l'enclave

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L'objet de l'association des familles de fusillés

11 Septembre 2020, 14:19pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

L'objet de l'association des familles de fusillés

Il est par ces temps de restrictions sanitaires, auxquelles nos diverses associations patriotiques en ont fait les frais par une présence minimes aux diverses cérémonies et afin d'éteindre certaines rumeurs sur la position de notre association des familles de fusillés, de rappeler l'objet de notre association.

 

Article 3 : Objet

 

L'association a pour but d'unir, sans distinction de tendances, de conceptions philosophiques, politiques ou de religion, tous les patriotes, résistants, internés, déportés ainsi que leurs familles respectives et amis.

L'association affirme son indépendance à l'égard des pouvoirs publics, de tous partis politiques, de toutes religions.

Elle s'impose d'intervenir auprès des pouvoirs publics, comme auprès de l'opinion pour la défense des intérêts moraux et matériels de ses adhérents et, d'une manière générale, pour la défense des intérêts de la Résistance et de la Déportation et de l'Internement et d'agir contre toute forme de racisme et de renaissance du nazisme et du fascisme.

 

Notre association à travers ses différents présidents, a su s'imposer dans tous ses droits légitimes, il y a 50 ans , par la suite et à ce jour même.

 

Michel Reboul

Président

 

 

 

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Controverse sur le prolongement du Mur des Fusillés

2 Septembre 2020, 16:05pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Controverse sur le prolongement du Mur des Fusillés

Il est de bon aloi de rappeler que l'association des Familles de Fusillés du 12 juin 1944, qui a pris la relève du Comité des Monuments aux Morts, se voit d'être l’interprète de ce moment tragique et par ces diverses interventions qui perdure depuis, et à chaque fois qu'il est nécessaire de rappeler son engagement pour que le souvenir demeure et ne soit pas effacé, ou entaché de contradictions qui ne sauraient qu'affaiblir ce qu'elle a toujours su défendre de président en président, d'année en année et ce depuis plus de 75 ans.

 

Cette longue liste de correspondance, de réunions, concernant la défense du Mur des fusillés se doit d'être inscrite sur ces pages, afin que nul n'oublie, l'action que cette association a su mener et n'a jamais baissé les bras, même si parfois des désaccords se sont mis en travers, le rebondissement a été tout à son honneur.

 

Une première correspondance.

 

Le 25 mai 1970, Joseph Coutton, l'un des quatre rescapés de la fusillade adresse au Maire Jules Niel et à son Conseil municipal, une lettre en ces termes :

 

Le Comité qui a érigé le Mur aux Fusillés et le Mausolée au cimetière s'est dissous de lui-même par manque d'effectifs représentatifs à la suite du décès ou du départ de la plupart d'entre eux. Vous avez accepté de prendre le reliquat de la caisse et vous vous êtes engagés à entretenir et à assurer la conservation de ces monuments.

En janvier 1969, la commission de la « Voirie » me demande mon opinion sur une idée émise concernant la troisième partie de l'encadrement du mur, cette partie étant souvent démantelée, il serait peut-être bon de la supprimer. Ma réaction et celle de mes camarades rescapés a été la suivante : NON.

Voici trois mois, convoqué avec Messieurs Lamy et Soureillat devant les membres de la Commission de la Voirie, la question est à nouveau posée : Monsieur Clarice redemande la suppression de ce troisième encadrement afin de permettre l'installation d'un commerce de machines agricoles ; ma réponse a été claire : NON.

Monsieur Soureillat est indifférent. Quant à monsieur Émile Bouchet, convoqué par mes soins, il serait d'accord pour enlever ce troisième encadrement à condition expresse que le propriétaire s'engage par écrit à ne pas toucher au reste, c'est à dire aux deux autres façades et à leurs encadrements.

Aujourd'hui, où en sommes-nous ? Les travaux ont commencé et à la suite de ma protestation, à votre dernière réunion du Conseil Municipal, vous avez fait arrêter les travaux, nommé une commission pour étudier ce qu'il était possible de faire.

Maintenant, sans avoir consulté les familles de Fusillés, sans accord du Conseil Municipal, les travaux ont repris (il est vrai, le rouge a été remplacé par le gris, le troisième encadrement doit-être condamné et malgré un projet d'embellissement, il n'en reste pas moins vrai que je considère que vous n'avez aucune garantie pour la protection de ce qui restera.

Quoique vous fassiez, vous avez détruit à jamais le respect dû au mur des Fusillés dont l'aspect n'aurait jamais dû être modifié.

Vous n'avez pas tenu vos engagements.

Je ne puis admettre que vous ayez laissé profaner un lieu sacré pour des questions d'intérêts.

Monsieur Clarice, à l'achat de sa maison, n'ignorait pas la tragique utilisation de la façade de celle-ci. Si la loi le rend propriétaire des murs, elle ne le dispense pas des servitudes.

D'autres part, qui a donné l'accord pour cette transformation et implantation de commerce, opérations régis par les lois en vigueur ?

Ils sont mort morts pour que vive la France... et non pour que d'autres s'enrichissent.

Le Mur doit être intégralement respecté, il en est encore temps. A vous de décider.

Quant à moi, dans le cas où vous maintenez ce que vous avez entrepris, j'ai le regret de vous signifier que je ne participe plus à la cérémonie du 12 juin, en tête du cortège. (Une suggestion : le porte-drapeau pourrait bien être monsieur Clarice!)

 

Monsieur le Maire, Madame, Messieurs, croyez bien que je regrette d'avoir à vous écrire tout cela, mais, en conscience et en souvenir de mes camarades disparus, j'avais le devoir de le faire.

 

Joseph Coutton

 

Fait à Valréas le 25 mai 1970

 

 

P.S. Il est possible que je communique cette lettre à la presse.

 

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Valréas, controverse sur le prolongement du Mur des Fusillés

23 Juillet 2020, 15:40pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Photographie envoyée par une Valréssienne dont j'ai omis de noter son nom, toutes mes excuses.

Photographie envoyée par une Valréssienne dont j'ai omis de noter son nom, toutes mes excuses.

Il est de bon aloi de rappeler que l'association des Familles de Fusillés du 12 juin 1944, qui a pris la relève du Comité des Monuments aux Morts, se voit d'être l’interprète de ce moment tragique et par ces diverses interventions qui perdure depuis, et à chaque fois qu'il est nécessaire de rappeler son engagement pour que le souvenir demeure et ne soit pas effacé, ou entaché de contradictions qui ne sauraient qu'affaiblir ce qu'elle a toujours su défendre de président en président, d'année en année et ce depuis plus de 75 ans.

 

Cette longue liste de correspondance, de réunions, concernant la défense du Mur des fusillés se doit d'être inscrite sur ces pages, afin que nul n'oublie, l'action que cette association a su mener et n'a jamais baissé les bras, même si parfois des désaccords se sont mis en travers, le rebondissement a été tout à son honneur.

 

Une première correspondance.

 

Le 25 mai 1970, Joseph Coutton, l'un des quatre rescapés de la fusillade adresse au Maire Jules Niel et à son Conseil municipal, une lettre en ces termes :

 

Le Comité qui a érigé le Mur aux Fusillés et le Mausolée au cimetière s'est dissous de lui-même par manque d'effectifs représentatifs à la suite du décès ou du départ de la plupart d'entre eux. Vous avez accepté de prendre le reliquat de la caisse et vous vous êtes engagés à entretenir et à assurer la conservation de ces monuments.

En janvier 1969, la commission de la « Voirie » me demande mon opinion sur une idée émise concernant la troisième partie de l'encadrement du mur, cette partie étant souvent démantelée, il serait peut-être bon de la supprimer. Ma réaction et celle de mes camarades rescapés a été la suivante : NON.

Voici trois mois, convoqué avec Messieurs Lamy et Soureillat devant les membres de la Commission de la Voirie, la question est à nouveau posée : Monsieur Clarice redemande la suppression de ce troisième encadrement afin de permettre l'installation d'un commerce de machines agricoles ; ma réponse a été claire : NON.

Monsieur Soureillat est indifférent. Quant à monsieur Émile Bouchet, convoqué par mes soins, il serait d'accord pour enlever ce troisième encadrement à condition expresse que le propriétaire s'engage par écrit à ne pas toucher au reste, c'est à dire aux deux autres façades et à leurs encadrements.

Aujourd'hui, où en sommes-nous ? Les travaux ont commencé et à la suite de ma protestation, à votre dernière réunion du Conseil Municipal, vous avez fait arrêter les travaux, nommé une commission pour étudier ce qu'il était possible de faire.

Maintenant, sans avoir consulté les familles de Fusillés, sans accord du Conseil Municipal, les travaux ont repris (il est vrai, le rouge a été remplacé par le gris, le troisième encadrement doit-être condamné et malgré un projet d'embellissement, il n'en reste pas moins vrai que je considère que vous n'avez aucune garantie pour la protection de ce qui restera.

Quoique vous fassiez, vous avez détruit à jamais le respect dû au mur des Fusillés dont l'aspect n'aurait jamais dû être modifié.

Vous n'avez pas tenu vos engagements.

Je ne puis admettre que vous ayez laissé profaner un lieu sacré pour des questions d'intérêts.

Monsieur Clarice, à l'achat de sa maison, n'ignorait pas la tragique utilisation de la façade de celle-ci. Si la loi le rend propriétaire des murs, elle ne le dispense pas des servitudes.

D'autres part, qui a donné l'accord pour cette transformation et implantation de commerce, opérations régis par les lois en vigueur ?

Ils sont mort morts pour que vive la France... et non pour que d'autres s'enrichissent.

Le Mur doit être intégralement respecté, il en est encore temps. A vous de décider.

Quant à moi, dans le cas où vous maintenez ce que vous avez entrepris, j'ai le regret de vous signifier que je ne participe plus à la cérémonie du 12 juin, en tête du cortège. (Une suggestion : le porte-drapeau pourrait bien être monsieur Clarice!)

 

Monsieur le Maire, Madame, Messieurs, croyez bien que je regrette d'avoir à vous écrire tout cela, mais, en conscience et en souvenir de mes camarades disparus, j'avais le devoir de le faire.

 

Joseph Coutton

 

Fait à Valréas le 25 mai 1970

 

 

P.S. Il est possible que je communique cette lettre à la presse.

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12 juin 2014, invitation du Ministre délégué aux Anciens Combattants

26 Juin 2020, 16:42pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Présence du Sous-Préfet le 12 juin 2016

Présence du Sous-Préfet le 12 juin 2016

Lettre envoyée au Ministre délégué aux Anciens Combattants, sollicitant sa présence lors de la commémoration du 70ème anniversaire (12 juin 2014) du massacre du 12 juin 1944.

Lettre envoyée le 23 janvier 2014, avec envois, d'une copie au Directeur de l'Office Nationale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre à Avignon, d'une copie au Président du département du Conseil Général de Vaucluse à Avignon, d'une copie au Maire de la commune de Valréas.

 

A noter que cette demande a été relayée par les divers représentants cités ci-dessus.

 

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12 juin 1944 à Valréas, revisité par un auteur !

5 Juillet 2019, 16:34pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Photographie Mobil'Actu

Photographie Mobil'Actu

Les Maquis du Ventoux (Durandet 1974)

 

Il n'en fallait pas beaucoup, si ce n'est déjà trop de réagir à un « roman  fiction » qui devait se dérouler sous la plume de l'auteur « Les Maquis du Ventoux » de Durandet publié en 1974. Dans ce livre, il expose les événements de la tragédie du 12 juin 1944 à Valréas.

Trente ans après ce massacre, les écrits se matérialisent d'une plume plus ou moins experte en la matière d'un faux vrais déroulement de cet événement. Il est à croire que l'auteur en fût le témoin capital ! Sur quelle base s'est-il fixé un tel roman ? Témoignages, documents ?

On aurait pu oublier cet ouvrage publié il y a 45 ans !

Mis en ligne récemment sur Internet, il était de mon devoir de réagir sur ces lignes plus ou moins mensongères , je dirai même travesties de la vérité. Je suis loin d'inculper l'auteur du blog qui au vu de nos échanges par mails, n'avait connaissance de cette tragédie à Valréas , s'en référant seulement à ce livre. Toutes excuses lui méritent.

Par cette intervention, l'auteur du blog pourra avoir une autre aperçu et surtout la vérité sur nombreux passages de ces 15 pages « rocambolesques ».

Malheureusement, le mal est fait, hormis le livre de Durandet qui doit être en rupture de stock ou dispersé par-ci par-là, restant encore un texte contestable, Internet en gardera une trace indélébile et tous ceux qui rechercheront des événements sur la seconde guerre mondiale, pourront y avoir accès.

https://nosabsentspresents.com/2019/06/14/12-juin-1944-le-massacre-de-valreas/

 

Michel Reboul – Président de l'association des Familles de Fusillés

 

(…) pour l'heure je n'arrive pas à m'empêcher de m'étonner, si naïf que soit à mes propres yeux ce sentiment, quand je vois à quel point la chose imprimée accroît au bénéfice de n'importe qui le pouvoir de tromper, pour peu que ce n'importe qui accède au statut d'auteur et pour peu qu'il use d'une tromperie initiale consistant à donner son récit pour non fictif. Bref je me sens en sympathie avec l'effort d'un témoin qui se dévoue à la conservation d'une mémoire collective et qui sait que les livres, même indignes, durent plus longtemps que les hommes (…)

 

Jean-Pierre Kaminker – La Persécution contrariée -Édition Lambert Lucas Limoges

 

Il est à noter que l'association des familles de fusillés a publié depuis 1981, 5 éditions augmentés de documents, témoignages (1981-1994-1996-2001-2006) du Livre 12 juin 1944 – 53 fusillés à Valréas - Récit et Témoignages, publié à plus de 3000 exemplaires, puis en 2016 – Valréas se souvient – Recueil de témoignages et documents

Un blog est consacré à ces événements de juin 1944 : http://12-juin-1944valreas.over-blog.com/

 

 

 

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Le chant des Partisans

7 Septembre 2018, 17:10pm

Publié par 12 JUIN 1944 VALREAS

Monsieur le Maire,

Une année de plus où Valréas a su marquer sa volonté de commémorer avec dignité la libération de Valréas le 27 août 1944.

Comme il a été précisé par les représentants américains, le Lieutenant Colonel Tim STOY et de son épouse, le Capitaine Monika STOY, la cérémonie se veut chaque année qui passe plus importante au niveau de la présence des portes-drapeaux, mais aussi des associations et habitants de Valréas.

Vous avez mis en avant que pour le 75ème anniversaire de cette libération, ce serait encore mieux.

Seules petites remarques de ma part en tant que président des familles de fusillés et dont je donnerai lecture lors de notre prochaine assemblée générale :

  • Le chant des Partisans fait parti de notre histoire de la résistance et ce doit d'être publié, ce qui n'a pas été le cas lors de la cérémonie du 18 juin 2018, ainsi que lors de cette cérémonie de la libération devant le Mur ( remarque effectué à Franck Vigne , adjoint aux cérémonies civiques), tout en reconnaissant qu'il y avait pour cette dernière certainement un problème de communication avec les services techniques de la sono.
  • Deuxième remarque et pas des moindres, sans que vous en soyez le responsable à mon avis au vu que vous ne vous y attendiez pas je pense, la remise de cadeaux de la part des représentants américains devant le Mur des Fusillés. Ce lieu , hors le stricte recueillement que nous devons à ces 53 fusillés, ne peut se valoir un lieu d'échanges politiques (référence au 12 juin 2014) ou d'échanges fraternels comme cela a été le cas ce 27 août 2018.

 Souhaitant que vous comprendrez ma demande et celles des familles de fusillés.

 Veuillez croire, monsieur le Maire, à mes sincères salutations.

 

Michel Reboul – Président

Article Vaucluse-matin - Le Dauphiné Libéré

 

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