L'association créée le 20 novembre 1971 sous la présidence d'Henri Guillard, pour donner suite à la dissolution du Comité du Monument aux Morts créé le 19 décembre 1946, présidée par le docteur Émile Quet, n'a pas failli pendant des années à son engagement à s'interposer, à proposer et à s'indigner s'il le fallait pour défendre les valeurs de ce Mur où 53 personnes ont trouvé affreusement la mort.
Ce blog a pour objet de perdurer les événements de la tragédie du 12 juin 1944 à Valréas Vaucluse, où 53 personnes dont 27 résistants et 26 otages ont été fusillés. Mis en ligne par l'association cantonale des familles de fusillés, déportés, internés, résistants, patriotes et amis (AFFDIRPA) affiliée à l'association nationale des familles de fusillés (ANFFMRFA) - Tous les articles peuvent être "copié/collé", sans oublier de mettre la source. Merci
Dossiers individuels qui composent le fonds , concernant des personnes dont les services de résistance ont été homologués ou non au titre des F.F.L. (Force Française Libre), des F.F.I. (Force Française de l'Intérieur), des D.I.R. (Déporté Interné Résistant), ou de la R.I.F. (Résistance Intérieure Française). Ils sont constitués des pièces fournies par les demandeurs et les documents issus du travail administratif.
Liste ci-dessous, sous réserve d'omission dans les recherches actuelles.
Lettre envoyée au Ministre délégué aux Anciens Combattants, sollicitant sa présence lors de la commémoration du 70ème anniversaire (12 juin 2014) du massacre du 12 juin 1944.
Lettre envoyée le 23 janvier 2014, avec envois, d'une copie au Directeur de l'Office Nationale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre à Avignon, d'une copie au Président du département du Conseil Général de Vaucluse à Avignon, d'une copie au Maire de la commune de Valréas.
A noter que cette demande a été relayée par les divers représentants cités ci-dessus.
Le 29 janvier 1944, des maquisards FTP du camp de la Lance (Drôme) sont envoyés en mission pour récupérer de tickets d'alimentation à la mairie de Valréas. Cette mission est vaine puisque les...
Depuis la mise en « sommeil officieuse » de notre association et
ma démission ( non actée en assemblée générale), faisant suite à
mon incompréhension au vu du déroulement de la cérémonie du 12
juin 2020, j'ai eu des encouragements sans précédents,
téléphoniques et envois de messages, et ce, non pas que par des
membres des familles de fusillés, mais aussi de nombreux
Valréassiens ainsi que sur les réseaux sociaux.
Par ces démarches, je ne peux rester insensible, et laisser tomber une
association qui perdure depuis 75 ans, ainsi que mon dévouement
depuis 30 ans, mon implication est et restera journalier.
Par ces demandes, ces encouragements, même si sur un coup de colère
justifié pour moi, pour la présence de toutes les familles de
fusillés ce 12 juin, j'assurerai la poursuite d'une mémoire mémorable à Valréas. Il est évident, que ma demande de maintien de ma fonction de président devra être soumise lors d'une prochaine assemblée générale.
Je tiens à remercier chaleureusement celles et ceux qui m'ont encouragé dans ce sens
Il y a 80 ans, 48 soldats du 25ème régiment de tirailleurs sénégalais étaient exécutés par les allemands, à Chasselay, à 15 km de Lyon. Ces soldats sont enterrés avec d'autres, au "Tata d...
Réfractaires du service du travail obligatoire en Allemagne, ils se devaient de « fuir » pour outre passer cette obligation instituée par l'Allemagne mais aussi par la collaboration de Vichy. Ils se devaient grâce à des aides extérieures, médecins qui leurs fournissaient de faux certificats médicaux mentionnant un état de santé incompatible avec le travail demandé, où plus encore, le refuge dans les divers maquis de la région et entre autre celui de la Lance .
Et si l'étape avant de rejoindre le maquis, était un petit cabanon où le réfractaire devait attendre d'être pris en charge par un responsable, qui devait être sûr si la personne concernée était bien réfractaire, et non une personne qui avait ordre de s'infiltrer dans les groupes de maquisards afin de renseigner l'ennemi. Une stratégie qui grâce à bien des infiltrer ont coûté la vie à nombre de résistants.
A Valréas et dans les alentours nombre de ces cabanons sont présents, dans divers champs et vignes.
Celui que nous avons pu découvrir se trouve face à la Lance, des inscriptions y sont présentes, gravées sur les murs intérieurs. Une attente parfois longue, qui laissait à penser de mettre « son empreinte » avant de rejoindre pour de longs jours une autre vie, loin de la famille.
A noter : De cette liste de noms recueillie sur les murs, il est possible que certains n'ont rien à voir avec la Seconde guerre mondiale, peut-être des inscriptions de personnes de passages dans les années suivantes . Mais des dates inscrites que nous avons recueilli nous confortent sur certains noms.
12 juin 1945 - Première commémoration devant le Monument aux Morts
Chaque année et lors de la commémoration du souvenir tragique du 12 juin 1944, à 18h00, heure de départ du cortège du Portalon pour se rendre au Mur des fusillés, la sirène fige toute la ville.