Oradour sur Glane, le cahier d'écolier
Le 10 juin 1944, un des plus cruels massacres perpétré par l'idéologie nazie - On ne peut oublier !
Ces papiers, ces parchemins laissés là depuis longtemps ne demandaient pas mieux que de revenir au jour. Ces papiers n'étaient pas des papiers, mais des vies d'hommes - Jules Michelet
Un cahier style écolier que j’ai récupéré dans la famille du Jura, dans un grenier, mais je ne peux dire à qui il appartenait, peut-être à un aïeul de mon beau-frère ( ?) et dans une de ses pages de nombreux souvenirs tragiques, dont un « chant ou poème » sur Oradour sur Glane
I - Sur la porte de sa maison – J’ai vu un tout petit garçon – Dans son sanglot la mine triste – Disait parlant des teutons
II- Ils ont brûlé notre maison – Et sur la porte ses démons – Ont crucifié mon petit frère – Que maintenant nous pleurons
Refrain – Ces bandits ont tué mon père – Sur la route là devant mes yeux – Sans pitié, partir les coups de feu – Malgré les cris de ma pauvre mère – Et je vis mon brave papa – Plein de sang quand il s’écroula – En criant dedans sa souffrance – Vive la France – Mais l’officier prussien fou de rage – Sur mon père s’élança soudain – D’un coup de crosse écrasa la face – mon malheureux père, comme un chien
III – Pas de pitié pour les allemands – …de femmes et d’enfants – Qui ont semé deuils et misères – Et fait pleurer les mamans
Dernier Refrain – Nos alliés ont gagné cette guerre – Et supprimeront les assassins – Tous ensemble nous vengerons mon père – Maudissant ces ignobles vauriens – Oui papa on te vengera – Ils sont là nos braves soldats – Et se battent dans la souffrance
IV – Pour la France – Oradour restera dans l’histoire – Le souvenir de ses crimes affreux – Commis par des barbares notoires – Sur de pauvres malheureux innocents
A Constance le 14 juillet 1946 signé Clerc R.