Le Mont Valérien dégradé
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Le Mont Valérien dégradé par une inscription anti pass sanitaire
Justice / Faits divers: PATRIMOINE - Le Mont Valérien a été vandalisé dans la nuit de dimanche à lundi par une imposante inscription "Anti Pass", avec les deux "s" dessinés pour ressembler au...
Nous apprenons que le Mémorial de la France Combattante « Le Mémorial du Mont Valérien » a été dégradé par des inscriptions indignes du monde combattant.
C’est avec une grande fermeté que je condamne au nom de l’association cantonale des familles de fusillés, déportés, internés, résistants, patriotes et amis de l’enclave, cet acte immonde.
Michel Reboul – président de l’association
Le mémorial de la France combattante est un monument d'hommage aux Français combattants, résistants et déportés situé à Suresnes (Hauts-de-Seine) sur la pente du mont Valérien, au pied de la forteresse du même nom.
Tous les 18 juin, la chancellerie de l'ordre de la Libération y organise une cérémonie de commémoration de l'appel du général de Gaulle
Durant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande, la forteresse du Mont-Valérien fut le lieu de plus d'un millier d'exécutions de résistants, par exemple Honoré d'Estienne d'Orves ou les vingt-deux membres du groupe Manouchian.
Dès le 18 juin 1946, le général de Gaulle rend à cet endroit un hommage aux « massacrés et aux fusillés ».
Le 11 novembre 1946, sous la direction d'Henri Frenay, alors ministre des Prisonniers, déportés et réfugiés du Gouvernement provisoire, quinze corps de combattants originaires de France et des colonies, dont deux femmes (Berty Albrecht et Renée Lévy), sont inhumés dans une crypte provisoire.
Frenay s'est inspiré du symbole du Soldat inconnu de la Grande Guerre, et l’a adapté aux spécificités de la Seconde Guerre mondiale. Les différentes catégories de combattants (combattants de 1940, FFL, résistants, déportés, prisonniers, hommes de la France d’Outre-Mer) sont représentées par la dépouille de l’un des leurs.
En 1952, on y place également le corps d'Edmond Grethen, un Français résistant d'Indochine fusillé par les Japonais .
En 1958, le général de Gaulle, revenu au pouvoir, charge l'architecte des bâtiments civils et palais nationaux Félix Brunau d'édifier un véritable monument, inauguré le 18 juin 1960